Comme je l’avais dit à Rachel en partant de l’infirmerie, j’allais faire le point sur ce qui c’était passé au cours de la matinée pour savoir ce que j’allais faire, c'est-à-dire rester ici avec les X-Men ou me débrouiller seule comme une grande comme je l’avais fait au cours de cette année.
Peu après l’incident dû à un évanouissement, j’avais involontairement fait du mal à un nouveau venu. A l’époque de Charles ce genre de choses arrivait et cela était toujours géré en douceur sans que personne ne soit jugé ou blâmé. Or, depuis la mort de Charles, d’autres personnes avaient repris le flambeau et tout avait radicalement changé.
Ici, je suis la dangereuse mutante voleuse de pouvoirs capable de tuer n’importe qui d’un simple touché. Dans un sens c’est vraie mais aujourd’hui cela a changé. Je contrôle ce pouvoir et ça ils ont du mal à l’admettre.
Les choses changent mais certain ont du mal à l’accepté.
J’avais donc deux possibilités. Rester, et affronter tous ces gens pour qui je ne suis plus rien. Ou partir, affronter mes démons et tout reprendre de zéro avec ou sans Rémy.
Pour le moment je ne savais pas encore ce que j’allais faire. Il fallait que je liste les points pour et contre chaque choix. Je m’étais assise à mon bureau avec deux feuilles blanches sur lesquelles j’avais tracé deux colonnes pour les pour et les contres. Alors que j’allais noter des idées qui me venaient à l’esprit quelqu’un frappa à ma porte.
Sur le coup je trouvais ça étrange car personnes ici n’était intéressé par mon et mes états d’âmes. *Peut-être ont-ils statués sur ma présence ici et qu’ils ont pris une décision ? Non c’est trop tôt* Intriguée je me levais et marchais jusqu’à la porte que j’ouvrais tranquillement.
Face à moi ce tenait Jon, l’homme que j’avais failli tuer. En regardant son visage des images me revinrent en tête. C’était des bribes de son passé à lui que je devais m’efforcer à faire disparaître. *Pas étonnant de sa part qu’il soit là, c’est le genre de choses qu’il a toujours fait…*
Qu’est-ce que tu veux ? Dis-je sur un ton neutre.
Tu as l’aire d’aller mieux. C’est bien.
Je ne savais pas trop quoi lui dire. Cette situation me mettait mal à l’aise et je n’avais qu’une envie c’était de me réfugier loin d’ici.
Finalement retourner à mon appartement n’aurait pas été une si mauvaise idée…