Dossier Top Secret

~ Mutant lv3 ~

Dans ce post: Rachel
*****

Rachel dit un peu sèchement:
« Je ne suis pas allée fouiller dans votre tête, si c’est ce qui vous inquiète. »
Comprenant qu'elle avait mal interprété ma demande, je lui dit de suite, en la regardant bien dans les yeux:
" Non, non! Vous n'y êtes pas! Je... Vous m'inspirez confiance, vraiment, et ce n'est pas ce à quoi je pensais. "
J'avais seulement peur que mes pensées soient si fortes qu'elle les entendent sans le vouloir. Puis elle détourna le regard et avoua qu'elle savait quel genre de pensées elle m'inspirait. Et mes craintes furent alors confirmées. J'en fus terriblement gêné. Elle s'excusa. J'étais sous le choc... Elle m'avait donc invité à danser - un slow en plus! - en le sachant. Ce que je ressentais pour elle était-il réciproque?

Mes joues s'empourprèrent, et je ne pus le cacher. Je relâchais l'étreinte du slow. Ses mains étaient toujours sur mes épaules. Je pris ses mains dans les miennes, ne sachant encore si je devais les enlever ou pas. Je me sentais si gêné que je n'avais qu'une envie: prendre mes jambes à mon cou. Je baissais les yeux un instant, cherchant mes mots. Mes yeux me piquaient, et devaient certainement commencer à rougir eux aussi. Je relevais le regard vers la jeune femme. Je me concentrais pour en laisser paraitre le moins possible. Je lui dis alors:
" Non... ce n'est pas votre faute... mes pensées m'échappent... je... je suis désolé... "
Mes mains toujours sur les siennes, je baissais de nouveau les yeux. J'enlevais ses mains de mes épaules.
" Je crois que... je devrais y aller. Je ne veux pas vous ennuyer, ni vous mettre mal à l'aise. C'est votre soirée, vous devez en profiter. "
J'avais une boule dans la gorge qui grossissait à en devenir douloureuse. Je devais vraiment quitter les lieux avant de craquer. Rachel me plaisait vraiment, et c'était même plus que ça, en fait, j'étais en train de tomber amoureux. Malheureusement, mes complexes se rappelaient à moi, un peu comme la cage de cette oiseau sur le thaumatrope que je lui avais offert.
" Excusez-moi... "
Je lâchais ses mains et, visualisant la sortie du gymnase à quelques mètres derrière elle, je pensais sérieusement à quitter la soirée, après avoir pris congé de Rachel, comme il se devait de faire.

[HJ: Jon n'est pas encore parti. Tout dépendra de ce que Rachel fera... Wink

]

~ Mutant lv5 ~

<< Non, non! Vous n'y êtes pas! Je... Vous m'inspirez confiance, vraiment, et ce n'est pas ce à quoi je pensais. >> Ok, s’il le disait, elle pouvait bien le croire. Mais s’il avait réellement confiance, il n’aurait aucune raison de craindre qu’elle n’use de sa télépathie sur lui. Elle était aller trop loin dans ses réflexions… et en même temps… en même temps il était clair que Jonathan avait parlé de lui et de ses pensées. Peut-être étais-ce aussi autre chose qui lui inspirait cette crainte. Peut-être venait-elle de lui, et non pas d’elle et de son pouvoir.

La gêne de Jonathan, après l’aveu de Rachel, était flagrante. Eh bien, au moins ils étaient deux dans cette situation. Au moins, ressentait-il ce qu’elle-même avait ressentit lorsqu’elle avait entendu ses pensées. Elle sentit ses mains s’évaporer. C’était probablement mieux ainsi, pourtant elle-même n’osa pas bouger. Pas même lorsqu’il se saisit de ses mains. Elle lu dans son visage que les émotions se bousculaient dans sa tête. Elle aurait peut-être dû s’abstenir de lui révéler qu’elle savait, pour son attirance, voilà maintenant que Jonathan était dans tous ses états. Et il avait de quoi l’être ! Il n’était pas le seul à chercher ses mots, Rachel cherchait quelque chose pour dédramatiser la situation. En vain cependant. Eh bien, à défaut de dédramatiser, c’était là l’occasion pour Jonathan de le lui dire à voix haute. Bien que la mutante ne savait pas trop si elle serait confortable dans cette situation. Par contre, il était clair, hors de tout doute possible, que ce ne serait pas là la réaction de l’homme.

<< Non... ce n'est pas votre faute... mes pensées m'échappent... je... je suis désolé... >> À son tour de s’excuser ? Mais il semblait que ce ne soit pas pour le contenu de ses pensées, mais plutôt pour les avoir laisser paraître. En réalité, là-dessus il n’y pouvait rien s’il avait à faire à une télépathe. À n’importe quelle autre fille, il aurait pu garder le secret très longtemps, l’emporter dans sa tombe même s’il l’avait voulu. Mais Rachel n’était pas n’importe qui. Ses mains quittèrent les épaules de Jonathan, lorsqu’il les lui enleva. Une tension de moins.

<< Je crois que... je devrais y aller. Je ne veux pas vous ennuyer, ni vous mettre mal à l'aise. C'est votre soirée, vous devez en profiter. >> Et bien, justement ! Sa soirée. Elle en avait bien profité jusqu’à maintenant. Et c’était à elle de décidé si cela lui dérangeait ou non d’être mal à l’aise. Son malaise à lui semblait le dévorer tout cru, sans lui laisser la moindre chance. Sa faute à elle, en partie. << Excusez-moi... >> Encore ? Mais non, cette fois elle ne l’excuserait pas. Il était tellement plus facile de le laisser filer. Tellement plus facile de faire comme si rien n’était. Et elle dû d’ailleurs résister à cette puissante envie. Allons, elle n’allait pas laisser filer quelqu’un qu’elle appréciait, le laisser filer dans cet état, sans qu’ils n’aient pu s’expliquer, sans qu’ils n’aient eu la chance de calmer le jeu.

Rachel posa la main sur son bras, pour l’arrêter. C’était une erreur, elle le savait. Peut-être était-il pire de le garder avec elle. Surtout alors qu’elle n’avait aucun mot tendre à lui partager. Pas aujourd’hui, pas comme ça, et pas tant qu’elle n’aurait pas réaliser qu’elle tenait vraiment à Jonathan. « C’est ma soirée, et j’en profite. » Une affirmation, voilà tout ce qu’elle lui concédait. « Vous ne m’ennuyez pas. Ce qui m’ennuierait vraiment serait que vous partiez dans cet état. » Et non pas qu’il la laisse seule. « Et c’est faux, ce n’est pas ma soirée. C’est la soirée de tout le monde ici. Ma fête n’est qu’un prétexte. Ils en avaient tous besoin, bien plus que moi. » Sa main glissa, elle lâcha le bras de Jonathan. « Alors profitez-en, vous aussi. »

~ Mutant lv3 ~

Rachel posa une main sur mon bras, comme pour me retenir. Elle n'avait pas envie de me voir partir apparemment.
« Vous ne m’ennuyez pas. Ce qui m’ennuierait vraiment serait que vous partiez dans cet état. »
Elle me parla encore mais je n'entendais pas ce qu'elle disait. Je sentais l'angoisse monter en moi. J'avais la sensation de manquer d'air. Avec tous ces gens autour de nous - qui se retrouvaient plus ou moins des témoins involontaires - il faisait chaud. J'avais un besoin urgent de fraicheur, d'air. Il fallait que je sorte. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cette angoisse. Je sentis la main de Rachel glisser et je perdis son contact.

Je fis deux ou trois pas vers la porte. Quelqu'un sortit du gymnase. Le vent s’engouffra dans l'ouverture de la porte et m'apporta une bouffée d'air salvatrice dans ma direction. Je pus prendre une grande inspiration, et souffler. Je devais garder le contrôle. Je ne devais pas craquer. ça avait fait trop de dégâts la dernière fois... Alors, profitant de ce court début de répits, je revins vers Rachel, posais mes mains sur le haut de ses bras et plongeais mon regard dans le sien.
" C'est tellement plus compliqué que ça en a l'air... "
Et puisqu'elle pouvait entendre lorsqu'on pensait fort, j'eus recours à ce genre de communication.
* Je me sens dépassé par ce que je ressens pour vous. Et ici, tout ce monde autour de nous... Je ne peux pas... *
Je relâchais la jeune télépathe.
" Je... j'ai besoin d'air. "
* Et pour votre bien, il vaut mieux que je m'éloigne de vous. *
Je fis un salut de la tête et quittais la belle rouquine. Mon cœur battait fort. Mon souffle devenait court. Je passais enfin la porte du gymnase...

==>> le parc.

Invité

Elly passe une soirée acceptable. Cela lui fait bizarre de se l'avouer, d'ailleurs. Puis elle aime bien la compagnie de Jerry, même s'il n'a pas les mêmes centres d'intérêt. Il est gentil, ouvert et ne lui marche pas sur les pieds, et pour l'instant, c'est tout ce qu'elle demande: un potentiel ami non-envahissant.

Ils attendent la fin du slow maladroitement. Jerry a comme senti que de toute façon, quelque chose cloche chez Elly. Mais ils sont nombreux à avoir été un peu cassés par la vie, et il sait très bien que certains n'ont pas eu une enfance très rose. Et à voir le comportement de sa nouvelle amie, il n'avait aucun doute à ce sujet. Il n'avait seulement aucune idée à quel point cette vie avait été sordide. Peut-être un jour le saurait-il, si Elly parvient à lui faire suffisamment confiance. Pour l'instant; les deux adolescents s'apprivoisent. Et c'est déjà un bon début.

Il tapent un peu du pied en suivant le rythme... L'ennui guette, comme à chaque fois qu'elle ne fait rien de précis et qu'elle n'a rien pour enrayer ça. Bien entendu, elle aurait pu danser ce slow avec Jerry mais elle n'en était pas encore là. Et puis, d coin de l’œil, elle observe toujours Jon. Il lui semble que son grand frère est attiré par Rachel, mais comme elle n'y connaît pas grand-choses aux sentiments, peut-être qu'elle se trompe.
En tout cas, quand il se détache de Rachel, soudainement, au bout d'un moment, elle hausse un sourcil. Elle le connaît bien finalement, et elle remarque que quelque chose ne va pas... Est-ce que Rachel a dit quelque chose qu'il ne fallait pas?
Elle se reprend mentalement... elle n'a pas à blâmer les autres alors qu'elle ne sait rien de ce qu'il se passe. Peut-être est-ce un peu la jalousie qui parle.
Elle voit Rachel retenir Jon... et Elly décide de ne pas intervenir.

Elle soupire et Jerry la regarde.

- Nan, rien, je m'ennuie, les slows c'est nul et de toute manière je sais pas danser...

En revanche, elle sait jongler, avec des quilles, des balles, des cerceaux... et jouer les antipodistes. Hé, il faut bien que le cirque serve à quelque chose!
Elle ne sait pas si elle a raison de ne rien faire... c'est Jon après tout, ils sont toujours là l'un pour l'autre...
Peut-être réagit-elle mal au fait qu'il préfère être avec Rachel. Puis ça lui vient. Elly connaît le passé de Jon. Et elle se dit...

Ouais, en fait, il ressent exactement la même gène qu'elle avec les autres. Elle refuse qu'on la touche, et stresse quand les gens sont trop proches, même ceux qu'elle aime bien. Ou surtout ceux qu'elle aime bien allez savoir. Elle comprend finalement que si Jon se sent mal, c'est à cause de tout ça. Tout comme elle évite le contact avec Jerry. Pas qu'elle soit particulièrement intéressée par le garçon - à ce stade de ses relations sociales, l'amour est quelque chose de très abstrait complètement inconnu.
Elle soupire de nouveau... et attend de voir ce qu'il se passe. Au pire, dans dix minutes, elle irait trouver Jon. Il a peut-être seulement besoin de respirer un peu d'air frais...

Bref, elle analyse la situation et essaie de rester le plus détachée possible... Et finalement, Jon quitte la salle. Elly reste là, à regarder Rachel, se demandant si cette dernière va le suivre ou non.

~ Mutant lv5 ~

Il lui avait dit qu’il devait y aller, pour ne pas l’ennuyer, pour ne pas la mettre mal à l’aise. Mais la réalité était tout autre, et Rachel s’en aperçu avec un serrement de cœur : c’était lui qui était mal à l’aise, lui qui ne pouvait supporter de rester. La main de Rachel glissa, elle ne le retiendrait pas. Elle n’en avait pas le droit. Et l’état d’esprit de Jonathan – pour des raisons encore sombres - la mettait, elle, dans tous ses états. Mais moins encore que lorsqu’il revint vers elle, semblant momentanément transformé, et qu’il posa ses mains sur ses bras. Si près qu’elle aurait pu sentir son souffle si elle n’avait pas été aspiré par la mer qui s’ouvrait devant elle, le regard bleu azur du mutant. << C'est tellement plus compliqué que ça en a l'air... >> Pourquoi devais-ce être si compliqué ? Ça n’avait pas à l’être. Il fut ensuite dans sa tête, lui disant qu’il se sentait dépassé par ce qu’il ressentait pour elle. Rachel était, elle, dépassée par la tournure que prenait les évènements. << Je... j'ai besoin d'air. * Et pour votre bien, il vaut mieux que je m'éloigne de vous. * >> Elle fut recracher par la mer. Il quitta le gymnase.

Lorsque son cœur reprit alors son rythme normal, la mutante se demanda ce qui venait de se passer, et qu’elle attitude elle était censé adopter. Si elle rechignait à le laisser dans cet état, elle ne voyait pas comment sa présence à ses côtés pouvait calmer le jeu, puisqu’elle était la cause de son malaise. Parallèlement, en étant la cause, elle aurait peut-être une chance de désamorcer le jeu. Mais quel jeu ? On aurait cru qu’il avait été piqué par une abeille. Elle trouvait sa réaction exagérer. Étais-ce si désastreux qu’elle ait su, pour son attirance ? Ne l’assumait-il pas ?

La mutante passa une main dans ses cheveux et soupira. Elle quitta la piste de danse. S’arrêta. Son regard se promena lentement sur les gens présents, comme si elle était à la recherche d’une réponse ou d’une alternative. Elle se déplaça, salua, échangea quelques mots, trouvant même la force de rire, alors que la moitié de son esprit était ailleurs. Son esprit venait de localiser Jonathan, dans le parc. Une belle musique entraînante dans le gymnase. Elle capta des pensées sur les ondes Jonathan : * On respire, on se calme. Le temps des explications viendra certainement - plus tard ou plus tôt - mais pour le moment, on respire lentement et on se calme. * Un regret l’enserra. Elle savait que si elle ne le rejoignait pas, elle se sentirait mal, savait qu’elle ne pourrait plus le regarder franchement dans les yeux, et quels yeux !

Au coin du buffet avec un ami, elle remarqua alors qu’elle n’arrivait pas à manger, la faim coupée. Ce dernier fut stoppé dans son récit d’aventure lorsque Rachel le prit dans ses bras, un baiser sur la joue tout amicalement, et lui dit : « Ne mange pas tout, je reviens. Il y a quelque chose que je dois faire. » Elle s’éclipsa, laissant un Diablo perplexe.

Invité

Tandis que Kitty lui avait répondu un « Je trouve aussi. », elle se détourna de la conversation qui allait peut-être commencé à côté d'elle. Apparemment les deux jeunes femmes avaient à discuter sérieusement, bien que ce n'était pas vraiment le meilleur moment pour le faire.

Elle porta alors son regard autour d'elle. De nombreux groupes ou couples s'étaient formés, des plus jeunes membres de l'institut à des gens plus âgés. Elle vit alors l'invitée de la fête danser avec un homme qu'elle ne connaissait pas. Il faut dire qu'en partant deux ans, forcément on ne connait pas tout le monde.
Elle se dirigea alors vers le buffet, qui n'était qu'à quelques pas d'elle pour prendre quelque chose à boire et à manger. Elle se servit d'un verre ainsi qu'un petit canapé avant de revenir vers sa place. Elle commençait sérieusement à s'ennuyer.

J'vais bientôt y aller moi, pas que ça soit long mais bon...

C'est sans compté qu'elle se fit bousculer, c'est fou comme des gestes parfois involontaires peuvent dérangés. Il faut dire que Laura s'ennuyait, du coup ça la rendait un peu ... tendue. Et lorsqu'elle se fit bousculer, elle se retourna sec, ses griffes sorties. C'était un réflexe, un instinct même, elle ne réfléchissait pas lorsqu'elle les sortait. ça la ramenait des années en arrière, où elle se défendait (ou plutôt attaquait) dès que quelqu'un la dérangeait.
Elle regarda alors celui qui avait eu le culot de la bousculer. Un jeune homme qui semblait terrorisé et se hâta de s'excuser. Forcément, dans une fête, lorsqu'il y a du monde, il y a des risques de se faire bousculer, mais allez lui expliquer que c'était elle qui était en tord.
Elle lui fit de gros yeux noirs, ne voulant pas lui dire qu'elle était désolée, ce n'était pas dans sa nature, puis elle regarda un court instant ses griffes avant de les rentrer.
Elle senti alors quelques regards fixés sur elle, mais peu de personne avaient remarquer ce qui s'était passé et personne n'osa lui faire une remarque.
Elle s'était remise vers Malicia et Kitty et les écoutaient d'une oreille tout en buvant son verre par petite gorgée.

~ Mutant lv4 ~

(hj: désolée pas inspirée)

La réponse de Laura me fis sourire. Oui je ne voulais pas faire courire de risques aux autres à cause de moi mais ces personnes étaient aussi en mesure de se défendre et la jeune mutante me fis comprendre qu'elle était assez grande pour prendre soins d'elle. Et après tout, Laura était comme la fille ou l sœur de Logan elle n'était pas sans défenses. Je n'aimais pas la considérer comme un clone, car je trouvais ça réducteur et triste toutefois je n'en parlais pas pour ne pas choquer.

Anna à Laura:
C'est vraie Laura, tu sais te protéger.
Mais ne m'en veux pas car je ne pensais pas à mal en te disant cela.
Je n'avais pas envie de créer des ennuis.
Donc si New York te tente c'est bon pour moi.
Tu veux voir quoi par contre?

Quand Laura Vit Kitty, je sentais qu'elle avait l'air mal à l'aise. Et elle n'arrivait pas à s'intégrer dans les discutions ou dans un groupe. Pour le moment je ne trouvais pas que cela soit inquiétant car elle venait de revenir. Par contre je devrais voir dans quelques jours où elle en est au cas où il y ait un soucis.
Puis Kitty me parla de mes gants car elle semblait savoir que certaines choses avaient changées pour moi depuis mon départ. Souriante, je me repris et je retrouvais le contrôle de mes émotions.

Anna à Kitty:
Oui il y a du nouveau pour moi.
C'est liée à ce qui à causé mon départ et aussi à mon retour.
Pour faire simple, je peux désormais toucher une personne sans lu faire de mal.
Mais c'est une longue histoire et je pense qu'il serait mieux que nous en parlions à un autre moment où nous seront plus tranquilles pour parler car là nous sommes à une fête!

Sans savoir pourquoi je gardais un œil sur Laura car je ne voulais pas l'exclure de ma conversation avec kitty et aussi parce que je l'aimais bien. L'adolescente s'était éloignée mais un soudain reflet de lumière provenant de ses mains m'indiquait que quelque chose clochait. Toutefois, je lui faisais confiance et je repris ma discutions avec Kitty.

Anna à Kitty:
Sinon toi quoi de neuf?
Des amours?

Lorsque Laura revient vers Kitty et moi je lui fis un sourire. J'étais contente que rien ne se soit passé.

Anna à Laura:
Tu penses quoi du ponch?

Anna à Kitty:
Tiens, Kitty, tu vois je ne suis pas la seule à revenir.
C'est une bonne chose qu'en dis-tu?

Invité

Après avoir fait remarquer à Malicia qu'elle savait se défendre, cette dernière céda devant les arguments et accepta donc d'aller à New York et lui demanda même où elle voulait aller. Laura ne pu retenir un très vague sourire - c'est toujours un début - qui prouvait qu'elle était ravie de ce retournement de situation. Elle reprit donc la parole pour répondre à sa question.

Pas de problème, je peux comprendre. J'ai pas de projet spécial de prévu à New York. Il faudrait que j'aie un jour m'acheter des habits, mais c'est pas urgent. Si ça ne te tente pas, on peut simplement aller boire un truc dans un tee-room et manger une glace, même si c'est pas vraiment la saison.
Et si vraiment on s'ennuie, on pourra toujours aller titiller les forces de l'ordre

Cette dernière phrase, si elle pouvait être interprétée comme de l'humour n'en était pas vraiment, même si elle savait que jamais un x-men n'accepterait d'aller chercher des ennuis juste pour le fun.

Laura était ravie de sortir de l'institut le lendemain, même si ça faisait très peu de temps qu'elle était de retour, elle se sentait déjà à l'étroit parmi les mutants. Elle avait besoin de bouger et d'être libre de ses mouvements. Il lui faudrait un petit peu de temps pour se refaire à l'ambiance de l'école.

C'est après avoir dit cela à Malicia que Kitty était arrivée et qu'elle était partie chercher à boire et à grignoter. Elle revint ensuite vers les deux jeunes femmes. Elle ne dit rien par rapport au jeune mutant qui l'avait bousculer et déjà elle n'y pensait plus. Elle répondit alors à la question de Malicia, tout en regardant Kitty. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle n'arrivait pas à se sentir à l'aise avec cette mutante. Probablement le côté joviale qu'elle dégage, qui est juste l'opposé du caractère de Laura. Ou cette douloureuse impression d'être jugée. Elle savait très bien que tout le monde connaissait son histoire, et son humeur désagréable n'était un secret pour personne, et être jugée est bien une des choses qu'elle aime le moins. Elle se força cependant à faire bonne impression et détourna son regard pour répondre à la question de Marie qui lui avait demandé si le ponch était bon.

Pas assez d'alcool, mais j'imagine qu'il ne faut pas trop en demander dans une école.

Invité

Elly a du mal à vraiment s'amuser. D'autant plus que Jon a quitté salle et qu'elle a vu Rachel le suivre. pas besoin de lui faire un dessin. Il s'est trouvé une copine et voilà. Mouais. Ce n'est pas si simple. Parce qu'Elly connaît le passé et les blessures de Jon. Elle sait qu'il doit être terrifié à l'heure qu'il est. Mais, curieusement, elle sent que ce n'est pas à elle de l'aider pour ce problème précis. Tout comme, le jour venu, Jon ne pourra pas grand-chose pour régler son propre problème...

Jerry et elle cessent de danser - ce n'est pas l'activité préférée d'Elly et Jerry l'a tout de suite remarqué, d'autant plus qu'elle reste quand même à distance, même si elle fait des efforts. L'adolescent n'est pas idiot, il a compris qu'elle aussi, elle a ses blessures.
Ils vont au bar et se servent un jus de fruits.

- Tiens, c'est marrant, mais le mec, là-bas, il me fait penser à un Grotichon, dit Jerry, le plus sérieusement du monde.

Elly en manque de recracher son jus d'orange. Elle a remarqué le garçon en question, un peu balourd. Elle se met à rire.

- Tu crois qu'il va évoluer en Roitiflam? demande Elly.

Les deux adolescents se regardent, surpris d'avoir cette référence commune - et peu de gens pouvaient penser qu'Elly ait une telle référence dans son répertoire culturel.

- Tiens, elle, avec ses cheveux bleus, là, c'est plutôt Flotajou, nan? Et t'as vu celui qui ressemble à Crapustule? Complètement délirant.

- En fait, on pourrait faire un élevage.

Et ils se remettent à rire. C'est très con, mais ça passe le temps.

- Je crois que je flipperais grave si je croisais Bouldeneu. T'imagines le tableau?

Elle se met à comparer toutes les personnes qu'elle a croisé dans sa vie. En fait, c'est plutôt rigolo et permet de dédramatiser un peu le passé. Elle boit une gorgée et poursuit:

- Elle, c'est Momartik. En plus, je crois qu'elle a un pouvoir de glace. Et lui, c'est Brasegali. j'ai un prof, c'était un vrai Cacturne.

- Moi, mon père, c'était plutôt Kaorine. Je te jure, t'avais l'impression qu'il avait des yeux de tous les côtés tellement il captait toutes les conneries que je faisais.

- Moi je sais pas...

Et c'est surtout que bon, son père, elle a fait un trait dessus, et ne veut plus jamais en entendre parler.

- Et je te verrais bien en Coxyclaque. T'as l'air toute petite, toute mignonne, mais tu sors vite les crocs.

Elle lève un sourcil, pas vexée d'être comparée à Coxyclaque, mais plutôt surprise qu'elle ait l'air toute mignonne. ce mot ne fait tout simplement pas partie de son vocabulaire.

- Mignonne? Y'a du rhum dans le jus d'orange ou quoi?

Il se retient de rire et elle continue:

- T'es plutôt Pichu, toi. T'as l'air d'une peluche, et comme t'es blond, voilà.

- Sérieusement? 'Tain ça craint, quoi!

- C'est ça ou Psykokwak.

- Ouais, tout compte fait, Pichu, c'est sympa. Au moins, c'est mignon.

- Il te manque les grandes oreilles, quand même. Remarque, quand t'es pas coiffé et qu t'es en rognes, tu ressembles assez à Electhor.

- Ha ben ça a déjà plus de classe, là!

Elly roule des yeux et finit son jus d'orange. A ce moment, son téléphone portable vibre dans la poche arrière de son jean. Elle le prend et lit le message. Jon va bien et est rentré se reposer. OK. Donc Rachel a réussi à lui dire deux trois peut-être...

- Tout va bien, Minidraco? demande Jerry.

- Tranquille, Magicarpe.

- Ha non, moi, c'est Electhor!

- Haha. Tu manipules l'eau, non? Tu serais chou en Amonita...

Ils se regardent en chien de faïence, scellant ce début d'amitié, et continuent à se donner des petits affectueux complètement pourris tous droits sortis d'un jeu vidéo... Finalement, la soirée ne se passe pas si mal...

~ Scénariste Passee Partout ~

Anna lui affirma qu’il y avait bel et bien du nouveau pour elle. Enfin, à moins d’elle aveugle ou inconsciente, Katherine aurait difficilement pu ne pas le remarquer. Mais son amie se fit vague sur le sujet, elle simplifia les choses, disant qu’elle pouvait désormais toucher sans blesser. « Je suis contente pour toi. ». Mais d’après la jeune femme, c’était une longue histoire. Ce à quoi Katherine répondit, bon enfant : « Toutes les histoires valent d’être racontées. » Malicia marqua cependant un bon point en précisant qu’elles seraient mieux d’attendre un autre moment, lorsque la situation s’y prêterait mieux. Katherine lui sourit, lui signifiant par ce geste qu’elle était totalement d’accord, et répondit : « Compte sur moi pour te rappeler que tu me dois une histoire. …Et les détails qui vont avec ! » Pourquoi s’encombrer de mauvais souvenirs, Anna était revenue. C’était là, après tout, le détail le plus important.

Katherine ne remarqua pas le mouvement défensif de Laura, lorsqu'elle sortit les griffes. C’était peut-être mieux ainsi : elle n’en aurait probablement rien pensé de positif. « Sinon toi quoi de neuf? Des amours? » Passe-muraille grimaça de manière comique à ce mot. « Non. Et rien qui vaille la peine d’être raconté. Je t’avais dit qu’Emma Frost et moi on avait fait une trêve ? On a fait du progrès ; on ne se déteste plus autant qu’avant ! »

Laura revint dans la conversation. Ce après quoi Anna lui fit remarquer : « Tiens, Kitty, tu vois je ne suis pas la seule à revenir. C'est une bonne chose qu'en dis-tu? » N’avait-elle pas dit : plus on est de fou, plus on s’amuse ? Cette fois, Kitty tourna la tête vers Laura pour répondre directement. Pas question de l’ignorer, ce n’était pas son genre. Elle affirma sans l’ombre d’un doute : « C’est une très bonne chose. »

X-23 commenta le punch : « Pas assez d'alcool, mais j'imagine qu'il ne faut pas trop en demander dans une école. » Un sourire en coin naquit sur les lèvres de shadowcat : « Ça ne m’inquiètes pas vraiment, y’en a qui trouveront le moyen de régler le problème en douce, et on se retrouvera tous avec la gueule de bois le lendemain. » Hypothèse intentionnellement exagérée, mais pas improbable.

~ Maître du Jeu ~

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