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 Premier vrai jour de liberté

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MessageSujet: Premier vrai jour de liberté   Premier vrai jour de liberté EmptyMer 1 Fév - 10:34

    Je ne peux pas dire que la journée de hier ait été franchement ordinaire. J'étais finalement libre et j'avais un toit au-dessus de la tête, un endroit où je pourrai dorénavant vivre et libre, et surtout apprendre à vivre. J'avais même déjà fais deux rencontres plutôt intéressantes bon d'accord Logan ayant été très peu causant, je suis obligée d'avouer que le considérer comme une rencontre est un peu fort. Mais malgré ça, vous avouerez quand même que j'ai parlé avec deux personnes totalement inconnues alors que je ne l'ai plus fais depuis cent ans ! D'ailleurs je crois bien que mon physique est vraiment trompeur, il est probable que Katherine se soit comportée autrement en apprenait que j'étais son ainée et que j'avais quatre fois son âge mais je préférais qu'elle l'ignore. Elle avait été avec moi douce, gentille et sympathique, elle me tutoyait, me faisait sourire, je passais un bon moment. Pourtant il était tard et elle n'a rien fait d'exceptionnel mais je crois qu'elle ne peut pas s'imaginer combien déjà il est exceptionnel pour moi déjà que quelqu'un me parle et fasse attention à moi autrement que pour rester à jamais jeune. En tous les cas, j'avais une chambre pour moi et même si Katherine a dit que le confort était rudimentaire, je dois avouer qu'après deux jours sans fermer l'oeil, je dormirai sur une planche de fakir ! Je me couche sans toucher à rien, je remonte les couvertures sur moi et je dors comme un vrai bébé que rien ne réveillerait pas même la fin du monde.

    Je n'ai pourtant dormis que sept heures et si cela peut sembler peu, c'est presque un record pour moi. Sur l'île, dans le Manoir qui me servait de prison dorée, je n'étais jamais endormie plus de quatre heures. J'ignore pourquoi je dors si peu mais à mon réveil, e suis d'abord envahie par un petit vent d'angoisse, la grande question "où suis-je ?" devant ce décor inhabituel. Et puis la soirée de la veille me revient. Le chauffeur de taxi, Logan, Katherine, tout me revient en mémoire finalement. Je me lève, nous sommes dimanche et il est peu probable que quelqu'un soit déjà réveillé. Je devrai peut-être me recoucher mais j'ai surtout envie d'une douche. Une bonne douche bien chaude, après deux jours éclaboussée par l'eau de mer, ça fera du bien, le sel me démange. Je me lance donc à la recherche des douches, me permettant de prendre une serviette, je me déshabille et me glisse sous une douche bien chaude. J'utilise un gel-douche et un shampooing sans doute oubliés là pour pouvoir me nettoyer et me sentir bien propre, ce qui fait énormément de bien d'ailleurs ! Je reste un petit moment sous l'eau chaude avant de sortir et de m'enrouler dans la serviette largement assez grande pour couvrir tout ce qui doit être couvert de mon corps. Prenant les vêtements de la veille dans mes bras, je retourne dans ce qui était ma chambre, refermant soigneusement la porte le temps de chercher dans mon sac des sous-vêtements et d'enfiler des vêtements que j'avais emmené dans mon sac. Il n'y en avait pas des masses, il m'en faudrait d'autres, j'irais en ville quand j'aurais le temps mais avec quel argent je vais payer ? Mon frère m'a bien donnée une carte bancaire mais j'ignore la somme sur le compte.

    Habillée à présent d'une jupette qui m'arrive juste au-dessus des genoux et d'un petit haut blanc très simple, je sèche très énergiquement mes cheveux avec la serviette avant de me les brosser. Des ballerines, seules chaussures que j'avais emmené en dehors de celles noyées dans l'eau de mer, et je descends vers la cuisine. Je découvre qu'il y a déjà un peu d'agitation, des jeunes gens, tous ayant l'âge d'être étudiants, plus ou moins jeunes, plus ou moins turbulents. J'arrive visiblement a être assez discrète pour que personne ne me repère ou en tout cas ne vienne me parler, je me permets de me servir un café plus très chaud. Ce qui donne l'occasion a un jeune homme de me "donner un coup de main" en passant puisqu'il prend la tasse dans ses mains et le café est chaud. J'ai à peine le temps de dire "merci" que ses amis l'emmènent déjà plus loin. C'est une ambiance amusante, je me sens perdue au milieu de tout ce monde mais finalement j'en souris, amusée, j'aime cet endroit, je pourrai sans doute m'y faire et vivre ici. Suis-je la bienvenue ? Je l'ignore. En tout cas personne ne semble se soucier de ma présence comme "malveillante", au contraire on me sourit, ce qui ne manque pas de me faire rougir. Un bout de brioche, je termine mon café, un très bon café d'ailleurs. Et je remonte vers ma chambre, espérant y voir Katherine.

    Mais sans doute dort-elle encore, il est onze heure passé, je suis venue l'embête à trois heures du matin alors forcément ... Je cherche dans mon sac des vêtements de sport, petit short, débardeur. Je redescends les marches et sors, il faisait quand même meilleur sur ma petite île ! Mais bon, on ne peut tout avoir non plus, je préfère avoir quelques degrés de moins ici que prisonnière toute seule mais plus au chaud. Je commence par un petit jogging pour chauffer mon corps, cherchant un petit coin de parc tranquille, ce qui n'est sincèrement pas très difficile, je m'y arrête. Quelques étirements et exercices de souplesses et puis je ferme les yeux. Repensant à ces vingts dernières années d'entrainement aux arts martiaux pour répéter des mouvements que je connais par coeur et que j'exécute avec brio. Des mouvements fluides, liés, presque comme une danse, mais une danse dangereuse. J'oublierai même où je suis quand un bruit derrière moi me sort de mon petit moment de solitude. D'instinct je réagis, en mode "combattante" je pivote en appuie sur une jambe, réalisant un coup de pied retourné purement à l'instinct, lançant ma jambe à une hauteur permettant de viser sans doute la tête de la personne.
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Katherine Pryde
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MessageSujet: Re: Premier vrai jour de liberté   Premier vrai jour de liberté EmptyDim 5 Fév - 16:16

Toc toc. L’impossibilité de savoir l’heure pouvait être assez frustrante. Ainsi, Katherine ne pouvait pas réellement se plaindre en disant que ce n’était pas une heure où cogner. Elle espérait simplement que l’après-midi n’avait pas passé sans qu’elle ne donne de signe de vie. Toc toc. Oui, elle était la seule coupable dans cette histoire : au lieu d’aller chercher un nouveau cadran, elle avait démonté l’ancien. L’électronique, c’était son fort, alors elle n’allait certainement pas abandonner pour si peu. Mais d’un côté, si elle avait fait le contraire, elle n’aurait jamais rencontré Christie. Toc toc. Les gens n’abandonnent donc jamais ? « Je suis pas là ! » cria t-elle pour se faire entendre. Bien sûr, ce n’était pas le meilleur moyen pour faire changer la personne d’idée et qu’elle arrête de cogner. D’ailleurs, une voix masculine s’éleva pour la contredire et lui dire de se bouger. Elle reconnu la voix; du genre pas très patient, elle doutait qu’il pourrait défoncer la porte juste parce qu’elle refusait de lui ouvrir.

Encore endormit, elle manqua de marcher sur des morceaux du cadran, ne trouva que le réflexe de dévier de trajectoire et rencontra à la place son meuble de chevet, où elle se cogna – le comble pour une fille qui pouvait devenir intangible - et étouffa quelques mots. À la porte, Logan lui demanda ce qu’elle avait fait de la nouvelle. Ce à quoi la mutante répondit, avec un sourire en coin : « Je l’ai servit au petit dej’… Que crois-tu ? je l’ai installé dans une chambre d’ami. » Suite à quoi il lui ordonna presque de s’en occuper, car Emma était indisponible. Taquine, elle demanda : « Et toi ? » Mais l’homme préféra ne pas en débattre, et repartit à ses mystérieuses occupations.

Comme la veille lorsqu’elle avait constaté le décès prématuré de l’appareil, elle se mit à regarder dehors, espérant que le soleil lui donnerait un indice. Soleil qu’elle n’apercevait pas de sa position. Mais c’était une belle journée. Katherine s’habilla et sortit. Bien évidemment, elle n’était pas équipée d’un traceur, ce qui lui valu de faire le tour de l’Institut. Ainsi, il était un peu dépassé midi lorsque la mutante apprit que la nouvelle était à l’extérieur. Génial, c’était au moins aussi grand que l’intérieur.

Elle la trouva cependant facilement dans le parc, et s’approcha derrière elle en la regardant bouger avec plaisir. Arrivée à proximité, un sourire aux lèvres, elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Christie ne l’avait pas encore vu, mais elle avait dû l’entendre. Elle ne devait qu’à ses réflexes – qui avait eu le temps de se réveillé, depuis sa sortit du lit – d’éviter de prendre de plein fouet une jambe. Elle avait bien eu raison de s’entraîner toutes ces années pour réagir à la moindre chose. La jambe la traversa comme si elle n’y était pas. Katherine, franchement surprise, avait les yeux ronds. « Bon matin! Si c’est parce que le lit était inconfortable, c’est à la directrice qu’il faut dire ça. » Bien sûr, elle plaisantait, ce doutant que c’était sa faute à elle-seule, l’ayant dérangé pendant qu’elle s’entraînait. …Elle réalisa encore une fois qu’elle avait tout à apprendre sur la nouvelle. Curieuse, elle demanda ensuite : « Tu t'entraînes? »
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MessageSujet: Re: Premier vrai jour de liberté   Premier vrai jour de liberté EmptyDim 5 Fév - 17:35

    C’était une nouvelle vie dans laquelle j’avais tout à apprendre. Je devais apprendre à comprendre ce monde qui avait évolué et changé car les livres c’était franchement bien mais honnêtement, ça restait très limité. J’avais appris beaucoup de choses dans les livres mais tout restait des mots, tout ce qui était électricité était pour moi un concept, le manoir ne se chauffait qu’au bois. Alors j’avais énormément de choses à apprendre mais je ne désespérais pas, ce n’était que mon tout premier jour de liberté, il devait donc largement y avoir de quoi apprendre. Et puis si Katherine daignait m’accorder un peu de temps, je suis sûre que j’apprendrai très vite, elle avait vraiment été formidable avec moi cette nuit, je suis certaine que je peux lui rendre un peu la pareille ! Restait bien sûr à savoir comment mais j’étais presque certaine que je pourrais lui venir en aide. Je n’étais peut être pas capable de jouer à un jeu vidéo, d’ailleurs j’attends encore de voir ce que c’est et la télévision dont mon frère me vantait les mérites, bon sang j’ai tellement de choses à découvrir ! Je suis comme une gamine à qui on vient de dire que demain pour la première fois, elle pourra aller au parc d’attraction, je déborde d’idées, d’envies et de choses à découvrir ! Restait à savoir ce que j’allais découvrir mais dans l’immédiat, c’étaient les images de mon frère qui me revenaient. De son sang sur mes mains, de ma mère allongée morte sur le bateau, de mon père à mes pieds et de moi n’osant pas tirer. Des images que je voulais chasser de mon esprit aussi vite que possible et pour ça, je devais me vider l’esprit, je connaissais pour ça une façon bien particulière de faire, m’entrainer.

    En plus je me sens un peu comme une étrangère ici, tout le monde se connait, se sourit et moi … moi j’ai l’air d’une idiote perdue. Béni soit ce jeune homme qui m’a réchauffé mon café et puis il est plutôt mignon. Attendez voir, c’est moi qui ait dis ça ? Non je peux pas le croire, non, non et non, je n’ai pas dis ça ! Je me sens comme une petite enfant qui découvre plein de choses, tout ce que les livres avaient décris, je peux le voir finalement comme par exemple le micro-onde, aucune idée de comment ça fonctionne mais je dois avoir l’air un brin idiote à regarder la tasse tourner. Ou alors la télévision que j’avais déjà entendu la veille quand j’étais arrivée et qu’apparemment Logan était en train de regarder je ne sais quoi, de la boxe peut-être. Ce monde regorgeait de choses qui étaient devenues pour toutes les personnes présentes ici des choses ordinaires mais pour moi c’était comme d’être dans un monde nouveau, un endroit où habiter et grandir tout en s’émerveillant de tout. Cela dit, une fois que j’eus assez fais ma Alice au Pays des Merveilles à trouver incroyable les utilisations possibles à l’électricité, je prends la direction du parc, là au moins je ne risque pas de m’émerveiller de trop de choses, quoi que j’ai entendu le mot « piscine » et j’avoue que je suis curieuse. Je ne sais pas nager, c’est un fait mais piscine, quand j’ai lu ça dans les livres, c’est un vrai lieu d’amusement … quand on ne s’en sert pas pour noyer les gens dans les romans. Enfin bref, il faudra que je me dégotte une âme patiente, généreuse et sympathique pour m’aider à m’y retrouver ici, en attendant, entrainement ! D’ailleurs l’entrainement manque de mal tourner quand j’envoie mon pied droit dans le visage de Katherine, enfin … littéralement dedans puisque mon pied la traverse, je rougis instantanément :


    « Nom de … Zeus. Je suis désolée Katherine, je voulais pas te frapper j’étais un peu trop dans mon entrainement et … punaise, punaise, punaise, je suis désolée ! »

    Elle ne semble pas franchement s’en inquiéter, visiblement elle n’a pas grand chose, plus surprise apparemment que endolorie. Je lui souris, rassurée en voyant qu’elle parle comme si de rien était :

    « Non, le lit était très confortable, j’ai dormis comme un vrai bébé. Je dors peu alors je suis déjà debout mais après deux jours sans dormir ça faisait vraiment beaucoup de bien. Je suis désolée pour hier soir, j’étais pas très bavarde, je te promets de faire des efforts et … désolée je deviens trop bavarde. Euh donc oui je m’entraine effectivement. C’est mon frère qui voulait que j’apprenne à me défendre pour … un certain jour en particulier. Et toi tu sais te battre ? C’était un super réflexe que tu as eu pour devenir intangible. En tout cas encore désolée, d’habitude je ne tape pas ceux qui sont aussi gentils que toi. »

    D’habitude je n’ai personne à taper. En tout cas, je suis vraiment … bien. Souriante, confiante, heureuse … libre.
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Katherine Pryde
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MessageSujet: Re: Premier vrai jour de liberté   Premier vrai jour de liberté EmptyJeu 9 Fév - 1:26

Katherine n’avait pas particulièrement passé son adolescence enveloppée dans de la ouate. L’entraînement, elle connaissait ça. D’ailleurs, il y a un temps déjà, elle passait beaucoup de temps dans une salle à cet effet. Des mutants, des pouvoirs, des menaces, des morts, des trucs bizarres, nommé-les, elle en avait vu pour une vie entière. Ce n’était pas non plus la première fois qu’elle arrivait et surprenait les gens. Alors non, s’inquiéter d’un coup de pied qui avait passé à un cheveu de lui arracher la tête ne l’inquiétait pas tellement. Surprise, oui par contre elle l’était. Christie s’excusa et Katherine, avec un sourire, lui affirma qu’il n’y avait rien là.

Christie lui affirma avoir bien dormit, ce qui réconforta Katherine qui pensait un peu le contraire compte tenu du fait qu’elle avait passé peu de temps dans le lit. Deux jours sans dormir ? Une autre information qui s’ajoutait à celle glaner à droite et à gauche. Mais ses informations-là étaient tellement décousues qu’il était presque impossible de se faire une véritable idée de qui était réellement Christie. Que savait-elle réellement? Qu’elle était mutante (même si elle ignorait la nature des pouvoirs), qu’elle avait été séquestrée par ses parents, que son frère était mort, qu’elle cuisinait bien et qu’elle s’entraînait. Katherine l’avait accueillit la veille, trempée, grelottante et morte de faim. Elle ignorait à ce moment à quel point elle était aussi fatiguée… bien qu’elle se rappelait maintenant qu’elle lui avait dit pouvoir dormir sur le sol, tellement elle l’était. Alors que c’était-il passé exactement? Elle s’était probablement enfuit il y a à peine quelques jours, deux probablement, puisqu’elle n’avait même pas encore eu le temps de comprendre comment marchait un taxi, et surtout qu'il était peu conseillé de se mettre au milieu d'une route.

Le sommeil semblait lui avoir fait beaucoup de bien, puisqu’elle parlait beaucoup. Même si là encore elle gardait ses secrets pour elle. Oh, après tout, tout le monde en a. Alors, ça ne faisait rien, vraiment rien. Elle lui répondit : « Je me débrouille bien, Logan m’a apprit quelques trucs. » Comme quoi il n’était pas juste un ours mal léché. « Pour l'intangibilité, je me suis longtemps entraîner pour phaser au moindre problème. C’est assez pratique comme pouvoir! » Pas qu’il y ait des pouvoirs non pratique, mais le sien lui évitait quand même bien des soucis. Elle lui sourit. Christie s’excusa une fois encore, Katherine fit un geste de la main pour signifier que ce n’était rien et dit : « J’ai connu pire. Et puis, en réalité, tu ne m’as pas vraiment tapé. » La mutante recula de quelques pas. « Si tu veux continuer à t’entraîner, ne te gênes pas pour moi, je vais m’installer et regarder, si tu n’as rien contre les spectateurs. Et puis après, si ça te dis, je peux te faire visiter le manoir, te présenter à quelques personnes.... »


Dernière édition par Katherine Pryde le Sam 18 Fév - 6:02, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Premier vrai jour de liberté   Premier vrai jour de liberté EmptyJeu 9 Fév - 12:15

    C’était un bel endroit et il était difficile de dire le contraire. Quelque part pourtant le manoir me manquait, j’y avais pensé près de cinquante ans, difficile de ne pas avoir une certaine nostalgie de ce qui fut ma vie mais j’étais bien là. J’étais loin de mon père, de ses excès d’alcool et de violence, j’étais loin de cette vie que j’avais maudite tant de fois par le passé. Ca restait cependant très impressionnant d’être ici, c’était un nouvel endroit, une nouvelle vie, des codes à apprendre, une société à apprendre. Katherine m’avait permise de comprendre que je ne serai pas seule dans la grande aventure de ce monde que je devais découvrir mais comment lui expliquer précisément mon cas ? Comment on dit à une jeune femme de vingt-cinq ans qu’en réalité si on paraît vingt, on en a plus de cent ? Comment on lui explique toutes ces années sur une île sans essayer de se rebeller ? Si j’avais les mots et que je savais le dire d’une façon assez correcte, je n’hésiterai pas à le dire mais je ne sais pas comment le dire te quelque part, j’ai peur qu’en le sachant quelqu’un décide de me refaire sa prisonnière pour vivre éternellement. Il n’y a plus mon frère pour me sauver, il me faut me méfier, je suis entièrement seule et livrée à une toute nouvelle société mais apparemment j’entre assez bien dans le décor puisqu’on m’a déjà offert de venir piquer une tête dans la piscine. J’ai décliné très poliment mais pourtant j’adorerai ça, je n’ai jamais eu l’occasion d’apprendre à nager ni même de barboter ailleurs que dans un bain. Et même si les baignoires peuvent être grandes, et celles du manoir l’étaient, cela n’empêchait pas que ça n’était pas franchement nager. Alors peut-être que j’apprendrai un jour à nager ou peut-être pas, qui sait ? Je ne sais même pas si je peux rester ici. Pas sans parler de mes pouvoirs j’imagine. Pas sans parler de mon passé non plus je suppose.

    En attendant, je m’entraine dans le parc de ce bel endroit. Il ne fait pas franchement chaud mais c’est assez agréable pour ma tenue et puis étant donné que je m’entraine, ça réchauffe le corps. En plus de ça, je pense à beaucoup trop de choses pour vraiment me laisser perturber par le temps qu’il fait. D’ailleurs je suis tellement dans mon entrainement que j’entre en mode super-guerrière et c’est la pauvre Katherine qui en fait les frais. Je l’ai entendu approcher, sans savoir que c’était elle, et dans un réflexe je me suis retournée en envoyant un coup de pied droit à hauteur de sa tête. Je dois dire que j’aurais fais mouche, si elle n’avait pas le pouvoir de se rendre intangible, ça aurait été un sacré coup qu’elle aurait encaissé. Elle ne semble pas franchement s’en inquiéter, semblant plus surprise par cet accueil que franchement terrifiée. J’imagine que quand les coups peuvent passer à travers votre corps, vous avez beaucoup moins de raison de vous inquiéter de ce qui pourrait bien vous arriver. Je fonds en excuse mais elle semble s’en ficher comme si de rien était arrivé, elle est vraiment pleine de surprise, moi qui pensait qu’elle allait hausser le ton. Pourtant non, elle discute tranquillement et calmement, sur le ton de la discussion, comme si de rien était finalement. Logan lui a apprit des choses ? On peut apprendre des choses avec lui ? Comme par exemple parler sa langue ? Je sais, je médis mais il m’a quand même sacrément impressionné ! Sa remarque sur le fait de ne pas l’avoir vraiment frappée fait apparaître un petit sourire gêné sur mon visage, peut-être pas mais bon, je n’étais pas fière de mon réflexe. Puis une proposition qu’elle me fait et qui me fait franchement plaisir :


    « Oui j’imagine qu’en cas de danger, ça doit vraiment très pratique pour s’en sortir. C’est très impressionnant comme pouvoir en tout cas. Mais je ne vais pas te faire poireauter, j’aurais tout le temps de m’entrainer plus tard, alors je veux bien faire un tour du propriétaire. Et si on pouvait faire un tour en ville aussi. Mon frère m’a dit qu’il me laissait un peu d’argent de côté et je pense que je vais avoir besoin de vêtements et peut-être d’un maillot de bain, il paraît qu’il y a une piscine. »

    Un petit sourire et puis une confession :

    « On m’a invitée à la piscine avant pendant que je buvais un café mais j’ai un … petit problème. Je ne sais pas vraiment nager. Enfin plutôt je ne sais pas nager. Ces dernières années ont été difficiles, mes parents me consignaient chez moi à cause de mon pouvoir, je ne suis pas sortie depuis la première fois que je l’ai découvert. »
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MessageSujet: Re: Premier vrai jour de liberté   Premier vrai jour de liberté EmptySam 18 Fév - 6:02

Être intangible était un pouvoir très pratique en cas de danger. Même si Katherine s’était douloureusement rendu compte avec les années que ce pouvoir ne la rendait pas pour autant invulnérable à n’importe quelle attaque. Et si Christie trouvait ce pouvoir impressionnant, elle n’allait pas manquer d’être surprise par les multiples pouvoirs contenus dans l’institut. Katherine hocha la tête à mesure que la jeune femme parlait. Ne pas la faire poireauter ? Ah mais non ! Regarder la nouvelle s’entraîner aurait pu être instructif. Et puis, ce n’était pas comme si la X-man avait quelque chose d’autre à faire pour l’instant. C’était comme si les choses s’étaient un peu calmé, ces derniers temps. Mais mieux valait toucher du bois, au cas où, car il était peu certain que les rebelles arrêtent tout bonnement de faire parler d’eux.

La mutante sourit : « Je ne crois pas que de ne pas savoir nager est un problème. » Elle haussa les épaules et ajouta : « Je suis pas très douée moi-même! » Elle était beaucoup plus douée sur la glace que sous l’eau. C’était probablement une question d’intérêt, elle adorait patiner. « Mais je suis sûr qu’on pourra remédier à ça ! »

Shadowcat hocha la tête et s’orienta en direction de l’institut. « Très bien! On va commencer par l’intérieur, je crois que c’est le plus important. » Et puis, Christie pourrait très bien faire le tour du terrain sans se perdre, et il y avait tant à voir. Elles rentrèrent par une des portes latérales débouchant au niveau près de la salle à manger. « C’est possible que tu aie un peu de difficulté à t’orienter les premiers temps, et je vais essayer de pas trop te mélanger. » comme en tournant en rond. C’est qu’il y avait tant à savoir! Katherine aurait bien aimé qu’Emma soit là pour au moins rendre tout cela formel, lui attitré une chambre, lui expliquer le fonctionnement de l’école, et tout ce qui devait être fait. Il semblait que cette tâche allait finir par lui incomber, et elle ne serait même pas étonnée de voir Wolverine débarquée pour le lui annoncer, un beau matin. Quoi qu’il en soit, Kitty n’était pas mécontente de jouer la guide touristique, pas plus qu’elle ne l’était d’être en présence de Christie.

Elles ne tombèrent pas sur Logan durant la visite. Il faut dire qu’il n’était pas nécessairement du genre à prendre racine. Plusieurs personnes étaient déjà dehors, profitant de la journée, mais certains traînait encore dans la grande baraque. « Je présume que tu connais déjà la cuisine et la salle à manger. » À un moment, les deux mutantes passèrent brièvement devant le bureau d’Emma, fermé, non loin du hall d’entrée. « Ah! Et voici le bureau de la directrice, c’est avec elle que ton frère a parlé. Elle n’est pas là, mais tu finiras bien par savoir à quoi elle ressemble, un de ses quatre. » Et peut-être que Christie n’aimerait pas ce qu’elle trouverait, comme Katherine avait eu une très mauvaise impression d’Emma la première fois qu’elle l’avait vu, il y a une bonne dizaine d’année de cela. Les choses ne changent jamais vraiment beaucoup... même si Emma faisait des efforts en se sens.

(J'ai fini la description des lieux de Xavier y'a quelques jours (pas encore disponible) et ça m'a un peu saoulé, du coup j'ai pas eu envie de m'étendre sur la description de la visite, tu m'en excuseras !)
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