La première chose qu’il faut savoir à propos de lui, c’est que sans être skyzophrene, Timothy possède plusieurs personnages, plusieurs masques qu’il enfile selon les situations.
Comme ça, dans la vie de tous les jours, il est Tim. Parfois même il est Tim Ryan.
Souriant, blagueur, sociable, accueillant, généreux et positif, au prime abord, il a presque l’air du meilleur ami idéal. Il ne juge pas, n’impose jamais son avis, écoute et réconforte, il est le chic type dans toute sa splendeur. Avec un petit grain de folie douce et charmeuse, un petit côté artiste de rue au grand cœur.
Pourtant sur le long terme, on se rend compte que tout n’est pas si rose. Tim est aussi oisif que paresseux et semble prendre absolument tout par-dessus la jambe. On se rend surtout compte qu’il ment comme il respire en plus d’être totalement désorganisé et systématiquement en retard. Sans parler qu’il plane la plus part du temps.

Le problème c’est qu’il est bien difficile de lui en vouloir ou de lui crier dessus, car dans ce genre de situations - et si on a de la chance, il devient Timothy.
Timothy c’est le petit garçon amnésique qui a perdu sa maman et sa maison et vous sort un regard de chaton battu si innocent et sincèrement naïf qu’on s’en voudrait presque d’avoir osé être méchant avec lui.
Un petit garçon tendre et émotif, mais légèrement envahissant tout de même. Parce que comme tous les mômes, il pose un bon milliard de questions, ne s’arrête jamais de parler, déborde d’imagination et d’amour, et accepte les bonbons suspects du type tout nu sous son parka. Car même s’il est lui-même un menteur invétéré, il gobe tout ce qu’on lui raconte comme une vérité.

Mais comme précisé plus haut, Timothy n’apparait qu’aux chanceux, les autres doivent faire face à Fox, et ça c’est une autre paire de manches.
Illisible, et aussi imprévisible qu’improbable, il glisse entre les doigts comme une anguille. On réalise soudainement qu’il peut aussi avoir l’esprit acerbe et qu’il est très observateur, peut-être même un brin calculateur. Son humour piquant, mi figue mi raisin, fait plus souvent rire jaune que rire tout court, surtout lorsqu’on réalise qu’on n’a plus ni de montre, ni de bague, ni de portefeuille, même plus de chaussures.
Ce qu’il veut, il le prend, ce qu’il n’aime pas il le jette et ne se pose jamais plus de questions que ça. Les conséquences et les retombées lui passent au-dessus de la tête, il plane sous d’autres sphères sans trop s’encombrer de la moralité. Il ne vie que pour ce qui l’amuse : manger, aimer, jouer.
Et même si c’est un peu plus qu’un grain de folie lorsqu’il est Fox, on peut laisser au personnage qu’il est haut en couleur et que son extravagante grandiloquence n’a pas son pareil.

A vrai dire, il est plutôt difficile de rater Timothy. Lui qui est sensé être recherché, on pourrait même dire un fugitif, il ne prend pas vraiment à cœur de passer inaperçu, loin de là. Son look et son physique son à l’image de sa personnalité exubérante et colorée. Il oscille entre le style du surfer californien un peu hippie et celui du dandy anglais et distingué d’un autre siècle. Un étrange mélange qui coule pourtant de source lorsqu’on le regarde et qui cadre avec sa personnalité décalée.
Grand, mince et élastique, il est également pourvu d’une crinière brune et bouclée aux tempes rasées la plus part du temps, qu’il coiffe souvent de chapeaux et autres casquettes. Selon ses humeurs et ses lubies, il peut prendre des allures soit de chapelier toqué, soit de chômeur débraillé.
Si on ajoute à cela son interminable sourire de chat et ses grandes dents, sans oublier son regard vert olive, on comprend vite pourquoi il est difficile de passer à côté sans le remarquer.

Son identité. Se réveiller sans aucun souvenirs c’est forcément quelque chose qui laisse des traces et beaucoup d’angoisses. Même si Timothy passe le plus clair de son temps à les nier et les cacher, elles sont tout de même là. Il a peur de ce qui a bien pu lui arriver avant ses 18 ans, de sa réelle identité et des raisons qui l’ont amené à l’amnésie. Il a longuement essayé de se souvenir mais rien ne fonctionne, tout semble définitivement effacé de sa mémoire et c’est un sentiment très frustrant qui le rend confus et instable.
Il éprouve aussi beaucoup de doute par rapport à ce qu’il est aujourd’hui. Au fond, il a beau être quelqu’un de très entier, il se demande toujours s’il est vraiment lui-même ou pas. Parfois il en vient à ne plus savoir ce qu’il joue et ce qui est vrai, et ses mensonges perpétuels déforment plus encore sa perception de la réalité.
Emotionnellement, il est très dépendant de ses animaux qui sont ses compagnons de vie et angoisse beaucoup qu’il leur arrive quelque chose.

C’est une force à double tranchant mais dont Tim sait tirer le meilleur partit tout de même : il peut être qui il veut quand il veut et se fondre dans n’importer quel milieu comme un poisson dans l’eau. Il est très bon acteur et son bagou culoté lui ouvre souvent bien des portes. Il a ainsi des amis assez proches dans pas mal de sphères et de milieux différents. Sa sociabilité est son atout majeur.

Il est également passionné par toutes les formes de beauté qui existent. Que ce soit dans l’art, dans la musique, dans la nature ou chez les êtres vivants. Comme il vie pour le plaisir, il a également apprit à s’amuser de tout et de n’importe quoi, et il lui en faut peu pour être heureux.
Son plus grand point fort reste donc son amour des choses simples et de la Vie, sa passion pour la liberté ainsi que son positivisme acharné qui lui donne une excellente endurance morale.