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le celte
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MessageSujet: [réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE   [réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE EmptyMer 18 Aoû - 23:48

Le Celte a écrit:

[réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE Icon2w

L'été dans ce monde est identique aux autres, le soleil est haut dans le ciel pendant des heures et chauffe la peau des humains de manières plus ou moins agréables. Les manières de parées à cette chaleur sont variées et nombreuse, tenue légère, bouteille d'eau, l'ombre. Dans New york, cette chaleur pouvait avoir quelque chose d'insupportable, le monde dans les rues, leur activité, tous ce mouvement ne servait qu'à produire plus de chaleur. Mais dans cet amas d'êtres, un seul ne semblait pas être perturbé, et pour cause. Cette chaleur le nourrissais, elle l'enivrait d'une énergie vivifiante. Ce pouvoir à nouveau entre ses mains... C'était fantastique. Depuis quand espérait il pouvoir se débarrasser des Skrull? Depuis qu'il savait que c'était eux et non les Krees comme ils lui avait fait croire. Le Celte comptait donc bien profiter de cette liberté. Et pourquoi pas, se faire un nom dans ce monde? Il connaissait la plupart des mutants important, leurs costumes changeaient, mais pas leurs noms, leur fait d'armes changeaient, mais jamais leur renommé. Tony Stark, Hulk, Xavier... Il avait déjà réussi à tuer pas mal d'entre eux, chacun ayant une faiblesse, et plus l'adversaire est puissant, plus cette faille est grande. Prenez Sentry par exemple, bon il a la puissance d'un million de soleil, mais niveau mental, c'est quelqu'un de très perturbé! Sachez trouvé les mots pour le brisé, et vous n'aurez qu'a lui loger une balle entre les omoplates. Prenez Hulk, on dit que ce grand gaillard vert est indestructible, lui peut-être, mais parvenez à trouver son égo humain après une transformation, et vous verrez que le sang qui sort de sa gorge est aussi rouge que les autres une fois que vous l'aurez égorgé!
Reprenons. Il se promenait donc dans les rues … ou plutôt se dirigeait d'un pas sur et volontaire à travers cette rue parsemée de magasins de luxes et de banques. Rue parcourue habituellement par quelques filles rêvant de ne pouvoir qu'oser vouloir imaginer la possibilité de rêver qu'éventuellement elles pourraient peut être mettre un pied dans ces magasins où l'on pouvait vous demandez un Gucci trois pièces rien que pour pouvoir lorgner sur la vitrine. Heureusement, dans son costume élégant qu'il venait d'acheté légalement dans un magasin avec la carte de crédit de quelqu'un qui n'en aurait plus l'usage, il passait pour ainsi dire inaperçu. Cela changeait des mondes ou il ne prenait pas le temps de se changer. Au bout de quelques minutes pendant lesquelles il avait fait le tour de la rue pour repérer une proie suffisamment intéressante, il décida de rentrer dans une banale banque. Pas forcément la plus luxueuse, mais suffisamment pour avoir un système de sécurité normal avec caméra de surveillance et au moins un gardien.

biiiiiiiip biiiiiiiiiiiiiiip

Tiens et un portique de sécurité aussi. Il n'y avait même pas prêté attention. En tout cas il avait attiré l'attention du gardien. Ce dernier se dirigeant vers lui.


-Monsieur? Veuillez m'excuser je vais devoir vous fouiller.

Le celte lui sourit alors et de son air décontracté porta sa main dans son dos en stoppant l'homme de son autre main.

-Ho ne vous en faites pas monsieur je sais ce que c'est.

Le ton courtois et l'aisance naturelle du français endormirent la méfiance de l'agent juste assez longtemps pour pouvoir se retrouver avec une lame en travers de la tête, planté sous la mâchoire. Il n'eut qu'un hoquet de douleur sourd avant de s'effondrer de toute sa masse sur le bandit qui ne le retint que le temps de le placer en travers de la porte pour la bloquer sommairement. Ce fut plus ces mouvements que le reste qui attira l'oeil d'une jeune femme enceinte. Et ce ne fut que lorsqu'elle vit le sang sur le costume du celte qui venait de s'allumer une cigarette qu'elle se mit à hurler, alertant le reste de l'agence. Ce cri sonna comme un gong retentissant pour le mutant, comme l'alerte du top départ d'une course entre sa rapidité et sa dextérité à sortir son arme à feu équipé d'un silencieux contre celle du personnel peu réactif. Quatre personnes, quatre femme, quatre balles pour les empêcher d'activer l'alarme, mais ou était l'égalité des sexes dans tous ça? Celui qu'on appelait tristan il y a de cela très longtemps, se rapprocha de la femme enceinte, et pointant son arme sur son front, il lui intima le silence. Puis il se redressa pour faire face à l'assistance.

-mesdames et messieurs, ceci est un hold'up. Dit il d'un ton calme alors que le silence lourd pesait après en dans l'assistance. Mais il restait une personne qui n'avait pas prêté attention à ce qu'il venait de se passer. Sortant de son bureau dans lequel il devait sans doute négocier un important contrat, le directeur de la banque sortit l'air furibond, comme si ce n'était pas la première qu'il était dérangé par le cri de la jeune femme dont le ventre rond attestait qu'elle aurait mieux fait de se trouver dans un hôpital plutôt qu'ici. Enfin bon, une douille vidée et un mort en plus après, toutes les personnes présentes dans la banque étaient réunis dans le hall, à genou, les mains sur la tête, sauf évidemment la femme enceinte que Le Celte avait permit de rester ainsi assis, après tout il n'était un monstre. L'homme fuma lentement sa cigarette, prenant son temps, les regardant tour à tour. Ce fut la femme qui rompit le silence. La main posée sur son ventre rond, la voix encore déformé par les récents cri. Elle osa à peine tourner le regard vers lui.

-Qu'attendez vous? Lui demanda t-elle.
-Je vous demande pardon? Répondit il sur un ton poli.
-Vous … vous dites que c'est un vol, alors allez y, volez, prenez ce que vous voulez, personne n'ose vous en empêcher...
-C'est vrai je pourrais... Mais vous louperiez ce que je veux vous montrer. Répondit il encore de la même voix calme et sereine.
-Et... Qui est? Se força t-elle à demander. Tristan aurait put parier qu'en fait elle ne voulait pas connaître la réponse. Soufflant sa fumée sur le côté pour ne pas la gêné, il se pencha vers elle pour lui donner sa réponse:
-Vous entendez? Rien... Il n'y a rien à entendre, et pourtant je prend mon temps... Puis il se leva et traversa la pièce de long en large, passant devant ses otages avec toute la lenteur convenant à l'atmosphère dramatique de cette pièce. Il avait rangé ses armes pour être plus à l'aise, le pistolet dans le gilet prévu à cet usage, le couteau de chasse à sa ceinture. Il regarda chaque personnes présente,les comptais une à une. Ils tremblais tous comme des feuilles, c'était compréhensible. Ils avaient beau voir des combats de mutants incroyables tous les jours à la télé. C'est toujours face à deux armes simple, limite primaire qui suffisaient à les effrayés. Il finit par ajouter:
-Personne ne viendra vous sauver, et même s'ils savaient, le temps qu'ils prennent la décision « est il humain? Ou est-ce un mutant? Doit on appeler l'initiative? Que faire? » J'en aurais finit depuis longtemps. Surtout qu'à l'heure qu'il est, ils ne savent encore rien...
Puis il retourna s'assoir et jeta son mégot dans le cendrier. Le future mère se pencha à nouveau vers lui, les yeux larmoyants, l'inquiétude perçant sa voix chevrotante.
-Pitié, laissez moi sortir, je ne les préviendrais pas... Je veux juste... mon bébé...
Le celte la regarda dans les yeux. De très jolies yeux bleus, grand, azuré. C'était une très belle femme à n'en pas douter, les cheveux d'un blond viennois légèrement ondulés, elle portait une robe légère de couleur ocre, les manches courtes et resserrée sous le ventre mettant ses rondeurs à l'honneur.
-Je vois, vous vous inquiétez pour lui...
Il se renfrogna légèrement, réfléchissant à une solution, puis il se retourna soudainement vers elle tandis qu'un bruit de déchirement suivit de quelques cri étouffé de la part de l'assistance choqué précédèrent sa demande.
-Est-ce mieux ainsi? Demanda t-il alors que le regard de la jeune femme était écarquillé et baigné de leur. Elle bougea la machoire dans le vide, comme voulant dire quelque chose mais aucun son ne sortit. En baissant son regard, elle vit le couteau planté dans son ventre et l'image de son bébé embroché au bout de cette lame froide... ce fut la dernière image qui se grava dans sa tête avant qu'elle ne tourne de l'oeil. Le Celte retira la lame, l'essuya sur la robe et se releva. Il y avait des sanglots sourds chez les femmes, un silence craintif chez les hommes, Salamander ayant préféré les séparer.

-Vous êtes un monstre! S'indigna l'une des femmes entre deux sanglots.
-Ya deux choses de marrantes. Pour l'instant, il n'y a que la gente féminine qui à eu le courage de parler... Commença t-il en regardant les hommes. La deuxième chose est que vous me donnez le même nom que celui réservé aux mutants. Pourtant je suis bien en train de vous montrez qu'on a pas besoin d'un gène bizarre pour s'amuser.
-Vous amusez? Mais... La détonation étouffée par le silencieux coupa court à l'insurrection de la femme d'une quarantaine d'année aux cheveux bruns. Elle s'effondra parmi ses homologues qui furent trop terrorisé pour hurler. Le celte en tua quatre autre avant de devoir recharger. C'est là qu'une voix masculine se fit enfin entendre.

-Arrêtez! Par pitié... Pour l'amour de Dieu pourquoi faites vous ça?
-D'une parce que vous avez la stupidité de penser qu'une entité imaginaire que vous appelez idiotement Dieu pourrait vous sortir de ce mauvais pas. Ensuite pour montrer votre lâcheté. J'ai tué en tout et pour tout, neuf femmes, et un dont je n'ai pas pensé à vérifier le sexe. Il en reste trois, vous êtes sept hommes, et vous n'avez pas agis alors que je suis seul. Alors vous n'avez qu'à vous en prendre à votre lacheté. Il allait tirer sur l'une des trois femmes restantes lorsqu'enfin un homme fut porté par sa folie suicidaire pour essayer de se précipité sur lui. Salamander sourit et combla l'espace manquant pour planté sa lame d'un coup sec dans le ventre du jeune homme qui se souleva un instant. C'est là qu'un autre individu voulut en profiter pour prendre la poudre d'escampette. Se précipitant aussi vite que possible vers la sortie. Mais il n'était pas plus rapide que Le Celte ou encore qu'une balle de 9mm et ce fut sa cervelle qui alla éclater contre la porte vitré, attirant cette fois le regard des passant qui jusque la n'avait rien eu à entendre parmi leur brouahaha et avec les volets fermé de la banque. Néanmoins le Celte n'en parut pas moins décontenancé pour autant. Il se retourna vers les dernières femmes et les tua sans sermont ni sommation, pauvres âmes malchanceuses qu'elles avaient été de se retrouver entre ses griffes. Il leur sourit en leur montrant sa lame, leur faisant comprendre que leur mort n'aurait rien d'aussi rapide, mais qu'ils allaient mourir lentement et dans la douleur. Il passa parmi eux, fauchant leur vie telle la mort elle même venant prendre leurs âmes par sa faux, traçant des sillons sanglant sur leur visage et leur cou. Certains résistèrent et voulurent se défendre. Mais dans leur position il n'y avait plus rien à faire et ils le savaient, ils étaient mort avant même de pouvoirs se levé et s'effondrèrent donc piteusement sur le sol telles d'inutiles poupées de chiffons. La chaleur était forte dans cette pièce fermé, et il y'avait aussi la chaleur des corps. Tristan se permit alors l'un des seuls actes mutant, il respira à plein poumons, non de l'air, mais la chaleur, refroidissant l'atmosphère, se régalant de temps de chaleur. Il rouvrit les yeux et les pointa vers un imposant pot de fleurs d'où émanait une chaleur humaine depuis tout à l'heure.

-Tu peux sortir maintenant, c'est fini... Dit il de sa voix doucereuse. Mais il n'y eut pas de réponses. Il se rapprocha alors et poussa délicatement le pot de fleur pour faire sortir une jeune enfant de sa cachette. Une jolie petite frimousse aux yeux noisettes et aux cheveux blonds comme les blés.
-La c'est fini. Répéta t-il de son sourire réconfortant.

-Vous... Vous l'avez tué... mon papa... c'était Mon papa! Disait elle en se retenant d'éclater en sanglots. Elle ne devait pas avoir plus de quatre ou cinq ans. Comprenait elle vraiment? Tristan se retourna vers l'amoncellement de corps derrière lui puis reposa son regard désolé sur la petite fille.
-Ho c'était ton papa? Je suis désolé ma chérie.
-Plus jamais... sniff... Je ne le reverrais plus...
-Mais qu'est-ce que tu racontes? Bien sur que tu vas le revoir!
-hein? S'étonna t-elle dans son vocabulaire restreint et sa voix fluette.
-Tu veux que je te le ramène ton papa?
-Oui je veux! Réclama t-elle.
-Alors fais moi un calin.

Et la petite fille alla se blottir sans retenu dans les bras de l'adulte aux airs rassurant qui la serra contre lui en fermant les yeux. Des images revinrent alors. Une petite tête encore dénué de cheveux, des bras s'agitant dans tous les sens... l'image de son fils, un tempérament impétueux et enflammé comme lui...

Une nouvelle détonation. Le mur se peint de la couleur du sang jeune et innocent de la petite.

-Je te rend à ton père. Justifia t'il en se relevant. Son visage fermé à toutes expression, la froideur dans son regard, et la dureté de ses gestes. Il se releva comme une falaise se dresse contre les vagues. Droit et fièrement dressé, il regardait le jeune corps sans vie qui gisait à ses pieds. Elle avait été pleine d'espoirs, de rêves, des rêves d'enfant, infinis et innocent. Il vida son chargeur sur elle, comme si de rien n'était, cela aurait put être sur un autre, mais ce fut elle, c'est tout.

Il releva son regard. Faisant face maintenant à la caméra de sécurité, il la regarda comme s'il regardait dans les yeux de quelqu'un au travers, et il sourit. Un sourire horrible, sadique, satisfait de ce qu'il venait d'accomplir. Les premières sirènes se faisait entendre. A l'extérieur. Comme prévu... toujours en retard la police municipale de New-York... De sa poche intérieur, il sortit un briquet, son briquet, d'un geste du poignet, il bascula le capuchon et alluma la mèche. Puis il le laissa tombé par terre et s'en alla en se concentrant sur la flamme et en répandant le feu sur le sol selon son désir. Il disparut à l'arrière de la banque, sans laisser plus de traces...







« 20h00, les informations, présenté par Douglas Fittsburgh.
Bonsoir mesdames et messieurs, aux titres de ce soir, le massacre sans nom qui à été perpétré entre une heure et deux heures de l'après midi en plein New-York. En effet un individu humain à pénétré une banque dans l'une des luxueuse rue de New-York. Fait étrange le braqueur n'aurait pris aucune liquidité mais à mis à mort toutes les personnes présentes sur les lieux dont une femme enceinte et une petite fille. Devant la violence et l'horreur des images recueilli par la police, nous préférons ne vous montrez que le visage de l'assassin. Selon certaines sources, on ferait état d'une ressemblance troublante avec le célèbre journaliste photographe Tristan Bregan devenu populaire après son interview de Tony Stark. Mais la police se refuse tout commentaire pour le moment. Nous ne pouvons donc que priez pour le repos de ces malheureux innocents tombés face à la cruauté et à la sauvagerie de cet homme au regard de démon. A noté enfin un texte de feu que le coupable à laisser derrière lui, ce texte serait selon nos sources... « Même joueur joue encore »...

Et après en les résultat sportif! » ~ZAP~



Edit: J'aimerais après en avoir la réaction de quelques personnage qui aurait regardé ce journal télévisé et reconnu Tristan au lieu du celte. Je pense à Alizé, Tony, ou même des membres de la rébellion^^
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MessageSujet: Re: [réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE   [réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE EmptyMer 18 Aoû - 23:49

[réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE 100424052530464536[réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE 100210020146170901[réaction demandé]Je me joue de vous. [solo][Âme sensible s'abstenir] TERMINE Iconb


It's easier to run
Replacing this pain with something numb
It's so much easier to go
Than face all this pain here all alone
Something has been taken from deep inside of me
The secret I've got locked away no can ever see
wounds so deep they never show, they never go away
Like moving pictures in my head
For years and years they've played


Easier to run - Linkin Park


"Je n'ai jamais dit que je voulais être seule, mais qu'on me laisse tranquille."
Greta Garbo


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Alexiel traversa la rue d’un pas ferme dès que le feu passa au vert. Elle salua d’un hochement de tête quelques personnes qui lui firent signes. Elle monta les escaliers d’un pas vif et pénétra dans un bâtiment. Un bâtiment dans lequel aucun rebel ne s’y risquerait volontairement sans une bonne raison. Et pour cause qui irait donc dans un commissariat… qui plus est en portant un uniforme de la police de New-York…

Suite à son entrevue privée avec Le celte, elle avait eut le temps de réfléchir… Peut-être un peu trop. Quand il était apparu auprès de Blink, elle avait bien vue qu’il avait changé, mais avait chassé rapidement cette idée de sa tête se concentrant uniquement sur le fait qu’il était de retour. A présent sa vision quelque peu idéalisé du celte, commençait à se craqueler. Les fissures s’élargissaient et Alexiel ne pouvait plus les ignorer. Il fallait qu’elle puisse constater ce changement de façon indéniable.

Sous ses vagues incessantes de mise en garde contre le Celte, Valentin avait finit par obtenir gain de cause. La fréquentation du Celte avait été calculée comme un risque trop important pour la survie d’Alexiel. Il risquait de la faire tuer, s’il ne la tuer pas de ses propres mains. Alexiel ne pouvait croire que son protecteur était un danger, du moins pas pour elle. De la même façon que tout ce que les journalistes disaient ne pouvait être vrai. Le Celte n’était pas un monstre. Brutal, mais pas monstrueux. Elle se raccrochait désespérément à ses croyances, les pires ennemies d’un esprit scientifique. C’est pour cela que ses croyances devaient devenir des certitudes basées sur des faits. Il fallait qu’elle accède aux vidéos du braquage détenue par le commissariat, et pour cela la façon la plus simple et discrète d’entrée était de s’habiller comme la population locale. Pour des soucis de logistique, l’uniforme de policier avait été favorisé à la tenue de prostituée.

La scientifique passa devant l’accueil, direction la salle où les pièces à conviction étaient gardées. Alexiel voulait voir de ses propres yeux la vidéo du braquage. Problème ? Les seuls enregistrements disponibles étaient des enregistrements analogiques, sur des cassettes vidéo, et donc pas des enregistrements numériques auxquels on pouvait accéder depuis un ordinateur. Autrement Alexiel n’arpenterait certainement pas les couloirs du commissariat par simple plaisir. A un mois prés, la banque serait entré dans l’air du numérique en renouvelant entièrement son système de sécurité… dommage. Elle avait bien déjà pesté intérieurement contre le mangeur de grenouille et son mauvais timing.

Alexiel continuait d’avancer, les sourcilles légèrement froncé, appréhendant sa future découverte. Elle finit par s’arrêter à un en croisement de couloir, s’interrogeant sur sa volonté. Etait-elle sur de vouloir voir la vidéo ? Est-ce qu’elle sortirait de sa caverne que pour y retourner avec hâte, le regard aveuglé par la lumière trop forte, trop crus, trop véridique. Alexiel ne voulait pas croire aux changements du celte. Elle n’aimait pas les changements, ils avaient tendances à fortement la contrarier.

-Eh toi la bleue, reste pas en plein milieu du chemin… Eh oh !

Tsss les bleus étaient bien les seuls à passer leur temps planté dans les couloirs à rechercher leur chemin. Alexiel se retourna, finissant par comprendre que l’on s’adressait à elle. La jeune fille avait complètement oublié sa tenue. Elle se retrouva face à trois boîte de carton les unes sur les autres et tenue à bout de bras par… un homme certainement proche de la retraite si ce n’était pas déjà le cas, pu-t-elle constater après s’être décalée.

-Navrée, dit-elle dans un immense effort de volonté pour émettre ce simple mot, à croire que cela lui écorcherait la bouche.

-Puisque t’as l’air de pas savoir quoi faire de tes doigts, attrape moi donc une de ces boîtes.

-C’est que…


-C’est un ordre jeune-fille, à moins que tu veuille qu’on en parle avec le commissaire ? J’te préviens j’vais souvent diner avec lui et sa famille…

Alexiel pinça les lèvres et délivra l’homme de l’un de ses cartons. Ca ne se passait décidément pas comme elle l’avait prévue. Encore un changement qui la contrarier, mais elle ne voulait pas attirer encore plus l’attention sur elle-même. L’homme la regarda de ses yeux perçant, la dévisageant sans gêne.

-Arf, si j’avais su dès le départ que t’étais une aussi jolie donzelle, j’aurais attrapé un autre bleu pour porter tout les cartons, pendant qu’on aurait fait un peu plus connaissance. Inspecteur Morelli, finit-il par dire d’un ton douceâtre et en achevant sa réplique d’un sourire charmant.

Son sourire se figea devant l’expression d’Alexiel qui n’avait pas changé d’un yota. Pas d’haussement de sourcille, pas d’expression outré, pas une lueur d’intérêt pour lui ou ses propos. L’aire sérieuse, la jeune-fille face à lui avait toujours les sourcilles légèrement froncé, le regardant comme elle aurait pu regarder un pot de fleur. Il soupira.

-Par ici, indiqua-t-il d’un mouvement de tête. Alexiel pinça les lèvres. Evidement, il fallait que se soit en direction opposé à la salle des pièces à convictions… On doit tout déposer dans la salle de conférence, c’est pour le briefing général.

-Briefing général ?

-Oui le briefing général à propos du dernier taré en date qui à fait un massacre dans une banque. C’est ça que tu cherchais non ?

-Oui, c’est ça que je cherchais…

- Y a quasiment la moitié du commissariat qui y sera. J’te le dis fillette, c’est une époque de dingue aujourd’hui. Je n’aimerai pas commencé ma carrière maintenant. Dieu merci je suis proche de la retraite... Ah voilà.

L’inspecteur s’arrêta devant une porte à double battant. Il y avait déjà beaucoup de policier rassemblé. Alexiel était comme invisible avec tout les autres uniformes déjà présent. Certains étaient habillé en civil comme l’inspecteur Morelli avec leur plaque bien apparente, quelques uns tenaient à la main un gobelet de café et discutaient avec des collègues. Mais personne ne riaient, tous avaient la mines assombrit par la fatigue aussi bien mental que physique, avec parfois quelques blessures apparentes au visage. Les pertes de la commémoration se faisaient sentir dans les effectif des forces de l’ordre.

Alexiel avait l’impression d’être dans la fausse aux lions se demandant bien ce qui avait pu lui passer par la tête en venant ici. La scientifique regarda droit devant elle en suivant l’inspecteur Morelli qui se dirigeait directement vers les premiers rangs en saluant au passage quelques personnes tout en faisant des commentaires sur eux à l’intention d’Alexiel. Ils posèrent leur carton bien en évidence sur une table à coté d’un homme plutôt massif faisant un peu moins d’1 mètre 80. Un afro-américain au crâne rasé, aux muscles développés et à la mine assez patibulaire. L’officier Kingsley salua Morelli, il ne fit pas attention à Alexiel.

-Voilà James, tes satanés cartons. T’en aura besoin.

L’officier le remercia d’un signe de tête. Alexiel se demanda bien ce que pouvait contenir Ces cartons. La réponse était rien. Ils étaient tous remplit de dossier qui n’avait rien à voir avec l’enquête. Ils étaient uniquement là pour donner à la masse un sentiment de confiance dans l’équipe d’investigation. C’était une grosse enquête qu’on lui avait mis sur les bras, et rien ne ferait plus plaisir à Kingsley que de coincer Tristan Bregan. L’officier s’en fichait pas mal du battage médiatique qu’avait bien pu provoqué l’affaire, mais ceci n’était pas le cas de tout le monde. Il partageait donc l’enquête avec un agent du FBI « spécialiste » de ce genre de taré.

Tout deux s’étaient mis d’accord pour laisser le SHIELD et l’Initiative en dehors de l’affaire. Et ce quitte à ne pas noter dans leur rapport préliminaire leur suspicion sur le fait que le meurtrier soit un mutant à cause du message de feu laissé derrière lui. Pour l’instant Tristan Bregan, connu comme simple humain avait simplement pété les plombs, et avait écrit le message avec ses pas grâce à un produit inflammable. Le fait qu’il ait interviewé Stark prouvé bien qu’il était un humain et non un mutant non enregistré. Fait qui arrangeait l’équipe d’une dizaine de personnes provenant de la police et du FBI. Equipe exclusivement réservé à M. Bregan. L’officier Kingsley ignorait totalement ce qui avait bien pu se passer dans la tête du meurtrier, et à vrai dire les motifs de Tristan Bregan ne l’intéressaient pas. Seul le fait de voir sa tête traversée par l’une de ses balles l’intéressait.

L’officier Kingsley siffla et tout le monde se tu. Il laissa le temps aux derniers policiers de s’asseoir pour ceux qui le pouvaient, les autres restèrent debout au fond de la salle. Alexiel pu s’asseoir au premier rang grâce à Morelli qui faisait apparemment partie de l’équipe d’investigation. Le silence se fit de lui-même. L’officier Kingley ordonna que quelqu’un éteigne la lumière. Une fois la salle plongé dans le noir, il alluma le rétroprojecteur, enfonça la cassette vidéo dans le magnétoscope puis la lança. Les seuls bruits qu’on entendait dans la pièce, étaient celui du rétroprojecteur et du magnétoscope avec leur léger bourdonnement continu.

L’assistance regardait le spectacle sans un mot. Ils fixaient tous l’écran n’osant pas cligner des yeux un instant, certains avec une expression impassible, d’autre de colère, de dégout, parfois de crainte pour quelques uns. Alexiel regardait le film muet, l’enchaînement des meurtres les uns après les autres, la lame du celte s’enfonçant à répétition dans le ventre d’une femme enceinte, la joie et le bonheur manifeste que provoquait ces meurtres chez son mentor. On entendit une porte claquer et des bruits de vomissure étouffés par les murs. Le celte continua dans un monologue muet. L’officier Kingsley avait une expression haineuse qui lui collait au visage. Contrairement au reste du public, il savait ce que le Celte disait, ils avaient fait appel à un interprète pour sourd et muet qui avait retranscrit les paroles du meurtrier. Il avait envie d’écraser la tête du Celte au même titre que tout les hommes qui étaient resté assis en regardant sans l’ouvrir ou faire grand-chose.

Le massacre continua. Alexiel continua de regardait comme la majorité de l’assistance. Certains avaient finit par sortir sous l’horreur qu’amenait le Celte. La vidéo commença à toucher à sa fin en provoquant des hauts le cœur devant la violence que le Celte fit preuve en tuant sa dernière victime. Le message « Même joueur joue encore » apparut. La vidéo se rembobina et se figea sur le visage du celte qu’Alexiel ne quittait pas des yeux, puis elle baissa légèrement la tête et ferma les yeux. Kingsley se plaça devant l’écran et regarda ses collègues face à lui.

-Je voulais que vous puissiez tous voir la vidéo afin que vous comprenez que c’est pas juste un type qui a tué deux trois personnes dans une banque, mais un enfoiré de fils de p*te qui n’hésitera pas à vous coller une balle dans la tête à vue. JE VEUX LA TÊTE DE CETTE ENFLURE ! Je veux que chacun d’entre vous interroge tout les contactes qu’il a dans la rue, que vous enchaîniez perquisition sur perquisition, des descentes régulière pour faire tomber des informations sur lui, ça forcera toutes les petites frappes de New-York à collaborer. Je veux que personne ne puisse faire un pas dans cette satané ville sans tomber sur un flic ! Si vous le trouvez attendez des renforts, mais n’hésitez pas à lui coller une balle si vous en avez l’occasion, car lui ne se rendra pas gentiment.

-Kingsley, comment on peut savoir qu’il a pas déjà quitté la ville, ça va faire trois jours que ça à eut lieux ?

-Parce que ce c*nnard est trop fière et aime bien trop se pavaner pour quitter New-York dans l’immédiat. Il va certainement recommencer à faire son petit show. Le but c’est de l’arrêter avant que se soit le cas.

Alexiel regarda l’officier Kingsley. Elle était la seule personne dans la salle qui savait où il pouvait bien trouver le Celte… Elle garda le silence. Le briefing finit par se terminer. La scientifique ne quitta pas sa chaise. La salle se vida peu à peu sous les commentaires hargneux de certains policiers prêt à en découdre. Il ne restait plus qu’elle, son mutisme, Morelli et Kingsley qui discutaient. Le vieux policier s’approcha d’elle.

-Eh ça va aller ? …Je sais que la vidéo n’avait rien d’un conte de fée mais c’est pas le moment de flancher la bleue.

Alexiel le regarda de la même façon qu’un peu plus tôt avant le briefing, et se releva avec cette même expression aux airs impassibles et indifférents. Kingsley l’observait de son regard patibulaire. Il renifla. Quelque chose ne lui plaisait pas chez elle. Elle avait un air familier, mais était sur de pas l’avoir croisé au commissariat.

-T’es nouvelle ici, hein ?

-… Oui, Kingsley ne la quittait pas des yeux. Alexiel n’aimait pas ça… Johnson, Elizabeth Johnson, je viens d’être transféré ici.

-Vraiment…

-Roh pour l’amour du ciel James, fout lui la paix. Arrête d’être parano. C’est qu’une bleue, tu vois pas quel est encore sous le coup de la vidéo, elle est pale comme un linge. Aller, file prendre l’aire dit-il à Alexiel. Elle s’exécuta sous le regard acéré de Kingsley. 20 minutes plus tard il se souviendrait de l’avoir effectivement déjà vu, et ce dans un bar en train de provoquer une bagarre. Tout comme 5 minutes après son épiphanie il ne trouvera aucune trace d’elle dans la base de données de la police.

Alexiel quitta les lieux sans plus tarder. Finalement elle n’avait même pas eut besoin de trouver la salle des pièces à conviction. Elle marchait d’une démarche raide, ignorant royalement les gens qui demandait son assistance dans la rue. Elle rentra au loft de Valentin qui se trouvait au dernier étage qu’il occupait à lui seul dans un immeuble huppé. Le jeune-homme n’était pas là mais en réunion d’affaire à l’autre bout de la ville. Elle ferma la porte derrière et resta debout sans bouger durant un moment. Puis elle s’effondra, tant physiquement que mentalement. Le poids devenait trop lourd à porter sur ses frêles épaules. Elle céda.

Alexiel Kowalsky avait atteint son point de rupture…

Depuis son arrivé sur 616, elle s’était débattu, relevant sans cesse la tête pour sortir hors de l’eau. Elle avait repoussé ardemment le peu de sentiment qui naissaient parfois en elle, toutes ses angoisses, appréhensions et frayeurs qui la prenaient de temps à autre d’assaut avaient était enfermé. Comme à son habitude, elle s’était désespérément raccrochée aux sciences qui l’avaient aidé à tenir le coup. Quand le Celte était revenu, elle avait eut un soubresaut d’espoir, pensant que les choses allaient s’arranger. Une erreur fatale. La réalité l’avait implacablement abattu.

Le Celte était mort. Sa planète n’existait plus. Elle avait perdu les derniers membres de sa famille. Sa carrière s’était également désintégrée. Elle n’avait aucun futur, aucun avenir auquel se raccrocher et personne vers qui se tourner. Même Valentin ne pouvait rien, il était qu’une expérience raté. Il n’était pas exactement celui qu’elle avait cherché à ramener. Elle était seule, et pour la première fois cette solitude l’étouffa. Pour la première fois depuis la mort de ses parents, une solution aqueuse composée essentiellement de NaCl s’échappait de ses yeux aux teintes violettes.

Les murs se fissuraient autour d’elle, le plafond s’effritait et laisser tomber des morceaux sur le sol, des arcs électriques apparaissaient dans le loft, une partie du mobilier tomber en pièce, les circuits électriques du loft avaient déjà grillé depuis un moment. Alexiel se releva emmenant avec elle un vent de destruction qui ne faisait que s’accroitre avec sa crise d’angoisse. Alors qu’elle essayait de reprendre le contrôle avant que son pouvoir ne puisse la consumer, elle hurla en arrachant de sa poitrine l’uniforme de police. Sous la douleur et la pression, du sang s’échappa de son nez, puis de ses oreilles, avant que le liquide écarlate ne s’écoule en même temps que ses larmes.

Tout s’arrêta. Alexiel resta prostré sur le sol, tremblante et complètement essoufflée. Elle resta ainsi pendant une demi-heure puis elle se releva d’un coup en ayant un peu le vertige. Elle fila dans la salle de bain se débarbouillait, enfila un jean et un pull, puis sans plus de cérémonie, fourra ses affaires dans un sac attrapé au vol. Elle ne pouvait plus rester dans cette ville. Il fallait qu’elle s’en éloigne le plus possible. Elle ouvrit la porte et quitta les lieux pour se retrouver dans le hall nez à nez avec Valentin. L’état de son loft ne devrait pas lui faire plaisir. Heureusement l’étage d’en dessous était inhabité, donc aucune explication n’était à rendre aux voisins.

-Je vois que t’es déjà au courant et que tu prends la tangente. Depuis tout à l’heure j’essaye de te contacter pour te prévenir. J’ai préparé le jet, on va aux Everglades, là-bas tu seras en sécurité le temps que les choses se tassent.

-Les choses… ?

-Oui, les choses. Je sais pas exactement ce que t’as foutu mais ton copain le Celte n’est pas le seul à être recherché. Sauf que lui c’est par les flics et toi une bonne partie de la mafia russe. T’as t’es papiers ?


Alexiel acquiesça et suivit Valentin dehors. Le chauffeur les conduisit jusqu’à l’aéroport où ils embarquèrent rapidement. Les russes… elle les avait complètement oublié depuis qu’elle leur avait prit de l’argent avec la complicité de June Boon. Elle se demanda comment ils avaient pu remonter jusqu’à elle. Alexiel conclut que June devait être morte ou dans un sale état à l’heure qu’il est…
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