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 Nobody said it was easy [rp solo]

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MessageSujet: Nobody said it was easy [rp solo]   Nobody said it was easy [rp solo] EmptyVen 20 Aoû - 21:46

« Nobody said it was easy
No one ever said it would be so hard
I'm going back to the start. »


Si seulement la mort avait un sens, au moins, elle serait plus facile à accepter. Toujours aussi dur à supporter, ça ne fait aucun doute, mais peut-être que l’on pourrait tourner la page avec moins de difficultés, parce qu’on saurait que l’être aimé est parti pour une bonne raison, parce qu’il devait s’en aller pour le bien de tous, parce que rester ici aurait pu nuire au monde peut-être. Trouver une excuse raisonnable à la mort de quelqu’un permettait de ne pas voir l’injustice de son absence à nos cotés, elle permettait de se dire que nous n’étions pas juste le pion perdant d’un jeu bien trop grand et dont personne ne comprends véritablement les règles. Mais le problème, c’est que la mort n’a aucun sens.

Les pas de Selene l’avait conduite sur la plage, sans vraiment qu’elle ne s’en rende compte. Ça faisait trop longtemps qu’elle n’était pas venue ici, elle avait essayé d’éviter au maximum de briser son cœur encore plus qu’il ne l’était déjà. Et cette plage, ces souvenirs, il montait à la gorge, il montait aux yeux, ils brisaient le cœur. S’en était tellement douloureux. Ils y étaient venus souvent, avant qu’il ne s’en aille, avant qu’il parte pour toujours. Ils étaient venus tant de fois, en temps qu’amis, puis en temps que couple. Même juste après leurs mariage, quand ils avaient eu besoin de s’isoler du reste du monde, de retrouver leur bulle. C’était là qu’ils étaient venus. Cette plage était leurs refuge. Elle l’avait été, il y a des années. Mais la douleur revenait en boomerang, en plein dans le cœur. Selene s’assit sur le sable, regardant le soleil décliner lentement. Trop lentement. Et elle laissa les souvenirs venir bruler son cœur.

« Come up to meet you
Tell you I'm sorry.
You don’t know how lovely you are. »


Son sourire, ce sourire plus que parfait, plus que déroutant. Son sourire à lui. Ses lèvres, ce regard, pénétrant, envoutant. Cette rencontre, bien plus que réelle. Et sa façon de parler. 19 ans, le plus bel âge pour tomber amoureux ? Surement, en tout cas, c’était à l’époque ce qu’elle pensait. Et lui, qu’est ce qu’il pensait ? Le mélange de leurs émotions, c’est ce qu’on appelle un coup de foudre, un coup d’amour. Il avait 24 ans, il était tellement différent. Il lui avait dit qu’il ne pouvait faire autrement, que depuis des jours, il ne pensait qu’à elle, juste à elle. Qu’elle était tellement adorable, et ce sourire, ce sourire qu’elle avait. Et à ce moment là, elle pensait pareil. Personne n’avait un sourire aussi beau que lui. Personne. Ils étaient fait pour s’entendre. Dès le premier regard.

« I had to find you
Tell you I need you
Tell you I'll set you apart
Tell me your secrets
And ask me your questions »


Quelques larmes remontèrent à ses yeux. Fixer l’océan, celui qui ne bougeait pas. Oui, immuable. Se concentrer. Ne pas pleurer. Elle avait tant à lui dire, tant à lui dire. Et premièrement, qu’elle avait besoin de lui. Besoin de ses bras. Trois ans c’était écoulés, et l’absence continuait à la ronger, à la ronger tellement. Pourquoi cette Louve était-elle venue faire un tel remue-ménage dans la mécanique de son cœur. Elle aurait pu continuer, quand elle n’y pensait pas, c’était plus facile à surmonter. Elle savait que dans quelque jours, ça passerait de nouveaux, quelque heures peut-être même. Mais pour l’instant, ce n’était pas possible. Fixer l’océan, simplement fixer l’océan et refouler les larmes. C’était reparti pour un tour, recommencer à zéro, se battre à nouveau pour sortir la tête de l’eau. Ce n’était pas facile tout les jours, mais c’était moins dur qu’au début.


« Oh let's go back to the start
Running in circles, coming in tails
Heads are a science apart »


« Selene… »

La jeune femme se retourna, elle était là, sur la même plage qu’aujourd’hui. Et il était là, à coté d’elle. Depuis combien de temps ne l’avait elle pas vu ? Une journée, même pas, et pourtant, elle ne pu s’empêcher de courir dans ses bras, de joindre leurs lèvres. Il était le seul pour qui elle aurait soulevé des montagnes, ou même plus. Il était tout pour elle, son univers, son refuge, son meilleur ami, son âme sœur. Et il ressentait la même chose. Avec lui pas besoin de don, pas besoin d’empathie, sa façon d’être, tout en lui respirait l’amour, il l’entourait de ce halo, et rien ne pouvait arriver.

« Viens, rentrons. »

Une fois chez eux, tout c’était passé tellement vite, il n’y avait pas eu de cri, pas d’effusion de larmes, ni rien de ce genre. Il s’était simplement mis à genoux devant elle et lui avait demander sa main. Et de cette façon si particulière que jamais elle ne pourrait oublier ses mots.

« Mlle Selene Lewis, je viens vers vous, comme un homme, rien de plus, rien de moins, pour vous demander d’être ma femme. »

Tout était tellement parfait avec lui, que ce soit la demande, le mariage, la vie. Tout était parfait. Jusqu’à ce qu’il s’en aille.


« Nobody said it was easy
It's such a shame for us to part
Nobody said it was easy
No one ever said it would be this hard
Oh take me back to the start »



Téléphone. Ce qui s’était passé avant, Selene ne s’en souvenait plus, ce qui c’était passé après, ça faisait trop mal d’y penser.

« Mme Daniels ? »
« Oui c’est moi. »
« Je suis le Dr. Bell du Lenox Hill. Il faudrait que vous veniez au plus vite. Votre mari a eu un accident de voiture, il faut que vous veniez, s’il vous plait. »
« Est-ce qu’il va bien ? »
« …. »
« Docteur je vous en supplie, dites moi qu’il va bien. »
« Je ne voulais pas vous en parlez au téléphone. Mais..votre mari est décédé. »

Plus rien, noir, néant. Néant. Il n’y avait même pas de larmes, elle était venue après, après l’enterrement. C’était trop dur d’imaginer qu’il n’y aurait plus jamais son visage, son sourire, sa voix. Et sa douceur, son amour, son odeur. S’imaginer que le rêve était fini, que la réalité était revenue de plein fouet dans la figure, de penser que Chris ne passerait plus jamais la porte en lui disant « Honey, I’m back. » C’était impossible, pas Chris, il était comme l’océan, immuable, immortel. Pas son Chris à lui, il devait tous se tromper. Tous. Même quand son corps eu été mis en terre, elle pensait qu’il allait revenir, mais il faisait toujours aussi froid la nuit, sans sa présence. Elle était aller vivre chez sa sœur, mais ce n’était toujours que du vide. Il n’y avait plus Chris. Plus Chris…Chris….



« I was just guessing
At numbers and figures
Pulling the puzzles apart
Questions of science
Science and progress
Could not speak as loud as my heart »


Trois ans, trois trop longues années, beaucoup trop longues, elle avait fini par se reconstruire une vie, une vie sans lui, ce n’était qu’une demi-vie. Heureusement, elle aidait les autres, elle avait retrouvé un semblant de sens. Sans qu’elle ne s’en rendent compte, les larmes c’était mise à dévaler sur ses joues à vive allure, et elle sanglotait, comme une enfant. Chris. Elle se leva, d’un bond, comme brulée par le sable, comme brulée par le soleil couchant, ce soleil rouge de sang qui savait tout, et elle hurla, elle hurla au soleil, elle hurla à la mer, à la terre, au sable, au néant, elle hurla a s’en crever les poumons, à s’en crever le cœur. A s’en faire crever.

« Tell me you love me
Come back and haunt me »


Et elle s’effondra sur le sable, le martelant de coup de point, le salissant de larmes qui n’aurait jamais dû exister.

« CHRIS ! REVIENS ! REVIENS JE T’EN SUPPLIE, REVIENS. J’ai besoin de toi, je t’en supplie, reviens. Pourquoi tu m’as abandonnée, pourquoi tu m’as laissé ici toute seule ? Reviens je t’en supplie, je peux pas vivre sans toi. Je vous en supplie, rendez le moi. RENDEZ LE MOI ! »

Elle leva les yeux vers le ciel, elle avait mal au cœur, mal à la tête, mal au ventre.

« Chris, est-ce que tu m’entends ? Je t’en supplie, si tu m’entends fait moi un signe, rien qu’un. Pourquoi tu es parti ? Comment as-tu pu imaginer un seul instant que je pourrais vivre sans toi, comment tu as pu ? Je suis rien sans toi. Comment tu veux que je vive sans mon cœur, reviens mon amour, dis moi encore que tu m’aimes, rien qu’une dernière fois. Reviens….je t’en supplie. JE T’AIME CHRIS. JE T’AIME ! TU M’ENTENDS ? JE T’AIME ! »

Elle se prit la tête dans les mains, elle mangeait du sable, elle se tuait, elle avait mal. Vide, elle était vide, parce que sans cœur, on existe pas. On ne peux pas exister.

« Je vous en supplie, je sais plus quoi faire sans lui. Je vous en supplie….. »

Mais ça ne servait à rien. A rien du tout.

« Oh when I rush to the start
Running in circles
Chasing tails
Coming back as we are »


Selene resta là plus d’une heure, une heure de vide, une heure de rien. Retour au néant. Ca ne servait à rien de s’apitoyer sur son sort, elle devait faire comme toujours, être fort, comme elle l’était quand il était là, comme elle l’était quand il était à ses cotés. Et elle avait un devoir, elle avait des gens à aider. A commencé par Louve. Parce qu’elle était différente des autres jeunes qu’elle avait vu, elle partageait sa douleur. Il fallait qu’elle se lève, pour eux, pour lui. Pour elle avant tout. Penser au souvenirs heureux, c’était eux qui faisait sa force, depuis plus de trois ans déjà. Elle se releva lentement, tout ses os criaient sa douleur, ses organes aussi. Elle avait un cœur, elle le sentait, il était douloureux, trop douloureux. Il se calmerait, c’était juste une plaie ouverte à nouveau, ça cicatriserait une fois de plus, cicatrice trop fragile. Ca casserait un jour, un autre jour. Selene quitta la plage, le soleil n’était plus là, il faisait nuit. Néant. Jusqu’à demain seulement. Ou plus, qui sait quand elle reviendrait sur cette plage, jamais peut-être. Ca faisait mal, trop mal. Le jeune femme jeta un dernier regard vers le ciel, là haut brillait le plus bel ange du monde. Le sien. Et elle retourna à l’institut.


« Nobody said it was easy
No one ever said it would be so hard
I'm going back to the start. »


Coldplay - The Scientist



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