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| Sujet: Liara Lawson - AMF Prototyp Ven 18 Mar - 14:26 | |
| - REGISTRE D'ETAT CIVIL -
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Liara, Miranda, Lawson - alias Anti-Mass Je suis légère... si, si, je pèse deux grammes. ☎ Age : 27 ans (7 avril 1982) ☎ Origine : Américaine ☎ Race: Humaine. ☎ Camp : Initiative ☎ Statut : Célibataire. ☎ Métier : N/A ☎ Poste : Prototype AMF - Agent de l'Initiative
☎ Casier judiciaire : Plusieurs fois inculpée pour possession et usage de stupéfiants, racolage, outrage à agent, outrage à magistrats et homicide involontaire... ... ...Casier remis à neuf par les autorités compétentes, citoyenne Lawson graciée par le gouvernement. SIGNE PARTICULIER: Iris de couleur violette, due à ses implants rétiniens. |
More about your character, please
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PROFIL PSYCHOLOGIQUE — Paradoxale. Liara est paradoxale. Pourquoi ? Parce qu'elle parvient à faire tenir dans son cerveau une émotion et son contraire... en plus des trucs clignotants qu'on a pu y greffer. Mais quoi alors ? Tout au long de sa vie, la jeune femme n'a eu de cesse de s'autodétruire en se droguant, en se prostituant et en réagissant de la pire manière possible auprès de personnes qu'il ne convient pas de contrarier. Pourtant, c'est quelqu'un qui a envie de vivre, qui a envie d'être heureuse et qui a peur de la mort. Cette contradiction n'est pas si improbable qu'on pourrait le penser. En effet, notre belle damoiselle est toujours hantée par le regard réprobateur de sa mère qui, bien qu'elle même incapable, attendait beaucoup de sa fille. Sa volonté de finir en loque lui vient de là : prouver à môman que son égoïsme ne lui offrira rien et, pire, ne lui lèguera que ce qu'elle ne voulait pas. Quelle mère veut voir son enfant camé faire le trottoir ? Aucune. Pourtant, quand Liara a touché le fond du puits, elle n'a pas hésité à saisir la main tendue par le SHIELD, pour la sortir de là... L'autodestruction apporte pourtant son lot de pierres, qui construisent l'édifice mental : Le masochisme. On ne se détruit pas sans en tirer une satisfaction masochiste. La témérité. Il faut avoir du cran pour se laisser couler... ou un brin de folie. Le paradoxe veut, pourtant, que la demoiselle dispose d'un étonnant instinct de survie. Jamais elle ne se laissera mourir et n'est pas encore assez stupide pour se jeter trop franchement dans la gueule du loup. Il est parfois bon de se laisser une porte de sortie et, de toute façon, même l'autodestructeur aura besoin d'aller bien, à un moment ou à un autre, pour pouvoir aller mal ensuite.
Loyale. Devenue Prototype AMF, la jeune femme a énormément changé. Le SHIELD lui avait proposé de la sauver de l'injection létale, en échange du statut de cobaye pour des recherches scientifiques. Bien sûr, on pourra noter que l'aspect autodestructeur de sa psyché a sauté sur l'occasion de léguer son corps à des expérimentations douteuses. Mais la vérité c'est que ce projet faisait d'elle quelqu'un, la sortait de cette misère, de cette rue et de ce monde dans lequel elle avait grandit, la lavant de son passer pour lui offrir un avenir neuf. Pour ça, Liara voue une loyauté sans faille au SHIELD... et au SHIELD seulement. L'Initiative a reprit le projet AMF, mais n'a pas su garder la loyauté de son prototype : Ils ont été bien surpris de voir cette fille si obéissante commencer à faire preuve d'insubordination et d'insolence face à ses supérieurs hiérarchique. Ils se méfient d'elle et elle se méfie d'eux en retour. Mais elle est assez intelligente pour savoir que c'est eux qui ont le contrôle de tous les trucs cybernétiques qu'elle a dans le corps. Se rebeller pourrait s'avérer désastreux. La loyauté est un atout, autant qu'une chaine... ses maillons sont solides et renforcent la psyché : La détermination. La mission doit être accomplie, peu importe l'adversité... L'obéissance. Peut on être loyal et désobéissant ? Peut être. Liara ne l'est pas, en tout cas (désobéissante).
Reste maintenant la myriade de traits qui forment sa psyché. Sa vie dans la rue, à attendre des clients qui dépenseront quelques billets pour un peu d'affection forgent des qualités qu'on ne soupçonnerait pas. Ceux qui dédaignent les "putes" les sous estiment gravement. Pour savoir repérer les bons clients, il faut un sens de l'observation assez pointu, ça va sans dire. L'instinct ajoute également, bien sûr. Des fois, il arrive qu'on ne "sente" pas quelqu'un. Ca arrive à tout le monde, mais tout le monde ne fait pas cas de ces sensations sourdes. Liara, elle, écoute cette forme naturelle de divination. D'autres comportements découlent aussi de sa vie de prostituée : La séduction, bien sûre, mais aussi la pudeur émotionnelle. Aucun mâle ne salivera devant une madelaine qui pleure sur les échecs de sa vie, à part peut être un psy.... Liara n'accorde pas facilement sa confiance et, à vrai dire, elle ne l'a jamais vraiment accordée à qui que ce soit. Pourtant, elle est prête à offrir son corps relativement simplement. Paradoxale, j'avais dis ? Non, rien de moins qu'humaine.
APPARENCE PHYSIQUE — Liara Lawson est une femme plutôt belle, voire même très belle. Elle n'est pas très grande, du haut de son mètre septante, mais ne peut bien sûre pas être considéré comme une minuscule. Pourtant, bien plus que sa taille, c'est sa silhouette qui donne une impression de modestie à son corps, qui fait l'effet de se trouver face à une adolescente, à une jeune femme ou à une grande fille, plutôt qu'à une femme mure et voluptueuse. Ne nous y trompons pas, la volupté est là : dans l'évasement discret d ses hanches, dans l'opulence modeste de sa poitrine. Quel que soit la partie de son corps où l'on posera les yeux, il sera impossible d'y trouver de la graisse disgracieuse. La donzelle est fluette, mais musclée. Le galbe de ses cuisses parle de lui même, le relief de son dos n'en est que plus sensuel. De toute évidence, mademoiselle pratique des exercices physiques réguliers, afin de se mettre en forme... à moins que ce ne soit son statut d'arme de guerre qui l'y oblige. Quoi qu'il en soit, cette musculature n'est pas outrageuse et ses lignes sont adoucies par un épiderme pâle et velouté. Sa façon de se mouvoir est souple et gracieuse. Vous me direz, quand on a pour métier de s'offrir dans toutes les positions, la souplesse devient une seconde nature.
Son visage, quand à lui, rappelle vaguement le paradoxe qui lui étreint l'âme. Partant de critères purement esthétiques, Liara dispose d'un faciès on ne peu plus séduisant, de par la finesse de son tracé, l'hormonie de sa disposition. Sa mâchoire est délicieusement étroite, son nez très mignon, sa bouche fine et pulpeuse. Contrairement à beaucoup de femmes de son ancien métier, la belle Lawson ne semble pas affectionner l'épilation des sourcils qui, pour leur part, ne sont bien sûr pas d'une épaisseur désagréable. Ses yeux sont droits, malgré l'impression montante que leur donne la structure des dits sourcils. Au naturel, ce visage donne une impression de froideur opaque. Pourtant, la moindre émotion peut se voir assez facilement, pars une déformation de sa jolie bouche, l'intensité d'un regard.... Parlons en, d'ailleurs, de ce regard ! Avant, ses iris étaient bleus, azur. L'ajout des capteurs rétiniens diffuse une faible luminosité rouge, qui altère ce bleu en un violet clair. Cette couleur nouvelle n'est qu'une illusion d'optique : la pigmentation des yeux féminins n'est en rien changée et reste azuréenne. D'ailleurs, si quelqu'un devait réussir, par un moyen quelconque, à désactiver les implants de Liara, son regard reprendrait la teinte de l'eau claire. Evidemment, ce genre de regard peu naturel a tendance à attirer l'attention mais, de nos jours, les gens ont tellement de lubies que personne ne semble y trouver à redire.
D'un point de vue vestimentaire, il semble que l'ex-prostitué ai inversé la polarité. Avant c'était les fringues les plus révélatrices possibles : Mini-jupes, micro string, petit débardeurs et le tout sans soutient gorge, s'il vous plait ! Quelques bracelets ici et là pour ne pas paraitre trop outrageuse et le tour était joué. Maintenant, il est rare que Liara conscente à porter ne serait ce qu'un décolleté, affectionnant les couleurs sombres - le noir en particulier - et les cols roulés. Ses belles jambes sont désormais gainés par des pantalons et, quand il fait froid, elle n'aura pas peur de s'envelopper d'un tranchcoat. Lorsqu'elle est en mission, elle porte évidemment du matériel de protection gracieusement offert par l'initiative.
PEURS, FAIBLESSES — - Pour ce qui est des peurs, notre prototype a des craintes plutôt classiques : La peur de la mort, la peur de l'inconnu. Elle est relativement saine d'esprit et n'as pas de phobie particulière... Ah si, elle a peur de livrer ses sentiments à un homme. Il faut dire que, jusqu'à présent, les hommes s'étaient contentés de l'exploiter, pour le sexe ou pour en faire une arme. - Concernant les faiblesse physiques, c'est sensiblement différents. Liara a beau être musclée, elle ne rivalise pas de puissance avec des personnes de stature et de poids supérieur - ce qui fait beaucoup de monde, convenons en. Ses implants sont, de plus, sensibles aux armes électromagnétiques, comme les bombes EMP ou les pouvoirs influençant sur les outils électroniques. Ils permettent de désactiver temporairement ses implants, le temps que l'énergie bioélectrique de son organisme les remette en marche. Si ça ne représente que peu de temps, l'effet sur l'organisme est plutôt douloureux et, comme notre donzelle a des implants dans le cerveau, les yeux, sous la peau et dans la plupart des muscles, imaginez le calvaire...
PASSIONS, FORCES — - Vous voulez de la passion ? Malheureusement, Liara n'a pas eu une vie où l'on cultive la passion en quelque chose. Pourtant, elle aime beaucoup les réalités fictives et virtuelles : Les livres, les filmes, les jeux vidéos, l'internet... Parfaitement, notre prototype est, ici, un prototype de geekette ! Comment c'est possible ? Et bien, elle a trouvé dans l'univers des geeks de quoi échapper à une vie peu glorieuse. On n'a pas forcément envie de se rappeler que ce vieux schnock avait des problèmes d'érection et qu'il a fallut faire davantage d'efforts que pour un autre client. - Concernant la force, on y mettra son pouvoir, bien évidemment. Mais la force réelle de mademoiselle Lawson est sans conteste sa force de volonté. Elle a traversé suffisamment d'évènements traumatisant sans cesser de se raccrocher à la vie, sans oublier à quel point elle voulait vivre. Cette force de volonté, cette détermination, font d'elle quelqu'un qui va au bout des choses. Et en plus, son aspect geek la rend très cultivée (même si c'est pas toujours de la culture utile).
POUVOIRS — The AMF Prototyp Liara Lawson n'a pas le statut de "prototype" pour rien. En effet, elle a subit un certain nombre d'opérations chirurgicales, visant à améliorer son potentiel guerrier. Dans cette optique, on lui a greffé plusieurs implants cybernétiques dans le système nerveux central, ainsi que les muscles, afin d'améliorer son potentiel intellectuel. Cependant, ces ajouts n'ont pas eu exactement l'effet escompté, Liara développant finalement des capacités totalement différentes de ce que l'on espérait... mais non moins intéressantes. Et, une fois qu'on s'est rendu compte du potentiel énorme de la donzelle, d'autres greffes cybernétiques ont été effectuées, afin d'optimiser le potentiel déjà existant.
- Spoiler:
AMF ou Anti Mass Field : A l'origine, l'implant placé au cerveau devait servir d'émetteur, transmettant l'influx nerveux jusqu'aux implants situés dans les muscles, au travers de ceux incrustés dans le système nerveux, pour permettre un sur-régime, augmentant ainsi la force et la rapidité. L'effet produit fut inverse : L'implant cérébral fut le récepteur et ceux musculaires devinrent les émetteurs. L'énergie bioélectrique produite par le corps humain, est changée par son passage, au travers du réseau cybernétique, pour venir se propager directement dans la matière grise, activant des parties du cerveau normalement inutilisées. Ces aires débloquent la conscience de madame prototype, qui arrive à détourner l'énergie psionique et bioélectrique de manière à créer ce que les scientifiques ont finalement appelé l'AMF, l'Anti Mass Field, ou champ de masse nulle.
Mais concrètement, l'AMF ça fait quoi ? Et bien, comme son nom l'indique, il a un impacte directe sur la masse des objets et, par extension, la gravité. Au fil du temps, mademoiselle Lawson a développé quatre formes d'AMF : Le champ Alpha, le champ Omega, le champ phasique et, enfin, la singularité gravitique. - Le champ Alpha est l'application primaire : il réduit la masse de toute chose présente dans le champ à zéro (ou proche de zéro, selon le bon vouloir de Liara), les libérant ainsi de l'attraction terrestre. Tout objet traversant le champ se mettra à voler en ligne droite, comme s'il était dans l'espace. - Le champ Omega est l'application secondaire : il est l'exact opposé de l'Alpha, dans le sens où, au lieu de réduire la masse, il l'augmente à des niveaux extrêmement élevés, rendant tout déplacement d'objets virtuellement impossible à l'intérieur du champ. Des objets le traversant avec assez de force et de vitesse peuvent poursuivre leur route, même si le passage aura fortement altéré leur mouvement. Aussi étrange que cela puisse paraitre, ceci dit, cette augmentation de masse ne semble pas vraiment dangereux pour l'intégrité physique des personnes ou objets affectés : ils se contentent d'être écrasés sur le sol, sans en souffrir. - Le champ phasique : Il s'agit en fait d'un champ où l'on applique à la fois l'effet Alpha et Omega sur tout ce qui le traverse. Cette forme de vibration de la masse est dangereuse, endommageant les objets à un niveau moléculaire. Les tissus organiques encore vivants supportent mieux ces perturbations que les tissus inertes ou les minéraux. - La Singularité Gravitique : Il s'agit là d'une autre combinaison des champs Alpha et Oméga. Cette fois, l'effet Oméga est concentré sur un point précis, qui va agir comme un minuscule centre de gravité, attirant les choses avec une force impressionnante. Dans le même temps, un champ Aplha est dressé autour de ce centre, annulant partiellement la masse des objets. Toute chose traversant la singularité gravitique se retrouvera happée et mise en orbite du centre de gravité, exactement comme le satellite d'un astre quelconque.
Note : Un champ ainsi crée a une taille dépendant du niveau de Liara. Ceci dit, cette dernière peut en maitriser la forme pour ne toucher qu'un objet précis, en le délimitant aux contours de l'objet ou de la personne ciblée et déplacer le champ pour qu'il "suive" l'objet en question. Si un objet n'est que partiellement prit dans le champ, seul la partie située à l'intérieur subira les effets. Par exemple, quelqu'un n'ayant que la moitié du corps à l'intérieur d'un champ Aplha ne perdra que la moitié de sa masse. De plus, peu importe la taille maximale des champs que peut produire la donzelle, elle ne peut produire aucun champ en dehors de son champ de vision. Elle ne peut pas non plus produire des champs à des endroits qu'elle voit au travers de dispositifs de surveillance, tel que des vidéos de sécurité ou des hologrammes.
Niveau 1 Liara est capable de créer des champs de 3 mètres de diamètre (à peu près 15 mètres cubes). Seul les champs Alpha et Omega lui sont accessibles.
Niveau 2 Liara est capables de créer des champs de 6 mètres de diamètre (à peu près 113 mètres cubes) et de les fractionner en plusieurs champs de taille réduite (le volume total ne peut excéder le volume max de champ disponibles). Aux champs Alpha et Omega, s'ajoute le champ phasique, qui ne pourra avoir que 3 mètre de diamètre maximum.
Niveau 3 Notre prototype peut désormais produire des champs Alpha et Omega de 12 mètres de diamètre (à peu près 900 mètres cube), ou une multitude de champs de volume total équivalent à un champ de 12 mètres de diamètre. Elle peut produire un champ phasique de 6 mètres de diamètres et une singularité de 3 mètres de diamètre.
Niveau 4 Identique au niveau 3, si ce n'est que le diamètre des champs est doublée.
Niveau 5 A ce niveau, le prototype devient une véritable arme de destruction massive. L'étendue des champs n'a virtuellement d'autre limite que la perception de Liara. La singularité gravitique devient si puissante qu'elle peut arracher des bâtiments pour les placer dans son orbite... Et le champ phasique pourrait disloquer un corps humain en quelques minutes.
IOP, ou Implants d'Optimisation du Prototype : S'il fut un temps où Liara fut parfaitement humaine, son organisme est désormais tellement truffé d'implants et autres puces mélioratives qu'elle ne peut plus passer sous un détecteur de métaux sans que celui ci se mette à clignoter comme une guirlande de noël et à sonner comme une carte de voeux musicale. Certains de ces implants ont certes des fonctions assez mineures, voire anecdotiques, la plupart sont là pour démultiplier ses capacités AMF. Elle dispose de plusieurs séries d'ajouts cybernétiques, listés comme suit : - Implants rétiniens : Cause première de leur couleur, ils disposent de microordinateurs embarqués traitant les flux de données visuelles, mesurant très précisément la taille, le poids et la vitesse de toute chose présente dans le champ de vision de Liara. - Implants épidermiques : La peau féminine est truffée de capteurs permettant de mesurer différentes données, telle que la chaleur, la pression et la force du vent. - Implants cardiaques : Sorte de mini-générateurs, les implants cardiaques utilisent l'énergie mécanique des battements du coeur pour produire l'énergie nécessaire au bon fonctionnement des autres implants, s'ajoutant même parfois à l'énergie bioélectrique du corps humain, afin d'améliorer les pouvoirs de Liara. Il dispose en outre d'autres capteurs permettant de mesurer les signes vitaux de mademoiselle Lawson, un traceur GPS, un pacemaker et une option d'arrêt d'urgence, utile pour la neutraliser à distance, en cas de besoin.
L'effet de ces implants n'est pas nivelé, car les données offertes par ces implants là sont relativement mineures et ne font qu'accompagner et optimiser son réel pouvoir qui est la création des champs AMF, dans la manière de l'utiliser plutôt que dans ses effets directs. Ils lui donnent des informations sur la taille, le poids et la vitesse des objets ou personnes présentes et lui permettent de mesurer la température, la pression et la force de gravité de l'environnement dans lequel elle se trouve.
EQUIPEMENT — -- Equipement fournis par l'Initiative : - Fusil d'intervention du SHIELD : Arme de prédilection des agents du SHIELD et, par extension, de l'Initiative. Il s'agit d'un modèle d'arme multi-fonction, capable de tirer des fléchettes hypodermiques, des flash-balls, des munitions CLEAN, de munitions tazer et est équipée d'un lance filet. Arme fournie par l'Initiative. - Combinaison de combat AMF : Combinaison de combat personnalisée, développée par l'Initiative pour améliorer les capacités de Liara en milieu hostile. Visuellement, elle ressemble à une combinaison moulante noire, s'arrêtant aux poignets et aux chevilles. Plusieurs plaques de kevlar ont été intégrée sur la poitrine, le dos et les cuisses, afin d'offrir une protection légère et souple, contre les lames et armes de petit calibre. La matière qui compose la tenue est isolante, protégeant sa porteuse des courants électriques de faible intensité. Mais ce qui lui vaut sa dénomination, ce sont les différentes souffleries fixées à des points stratégiques, tel que le dos, les coudes, les épaules et les genoux. Ces systèmes simples permettent à Liara de se déplacer en apesanteur, dans des zones de gravité nulle - comme les champs Alpha qu'elle peut crée - lui offrant une forme grossière de vol. A la combinaison s'ajoutent des bottes de caoutchouc, à semelles souples et silencieuses, également munies de souffleries. - Recycleur d'air : Petit masque de forme ovale qui couvre la bouche et le nez féminins, il permet à Liara de respirer indéfiniment sous l'eau et dans des zones où l'air est impropre à la respiration humaine (à cause de gaz ou de manque d'oxygène).
-- Equipement personnel : - Pistolet 9mm : Arme de poing semi-automatique classique, extrêmement répandue aux Etats Unis. Cette arme a été achetée par Liara elle même, à titre privé. - Brouilleur de communications : Petit dispositif qui, une fois activé, brouille les ondes téléphoniques et radios dans un rayon de 50 mètres.
PLUS — Lorsque le SHIELD a comprit le potentiel de Liara, il a été décidé de lui apprendre plusieurs techniques de combat, afin de la rendre plus efficace et de lui permettre de se défendre dans un milieu hostile. Etant l'unique prototype AMF à ce jour, sa perte par manque de capacités martiales est tout bonnement inacceptable. De ce fait, dans le domaine du combat, la donzelle maîtrise : - Le Close Combat (art martial militaire). - Le Jiu Jitsu (art martial de self défense). - Le kendo (art martial au sabre) - Maîtrise des armes de poing (pistolets). - Maîtrise des fusils d'assaut (fusils mitrailleurs). De plus, avant de devenir partie intégrante du projet AMF, mademoiselle Lawson possédait déjà ses permis voiture et permis moto. Sous l'égide du SHIELD, elle a put passer son permis poids lourds. De par son passé de prostituée, elle conserve une très grande souplesse et une excellente connaissance anatomique des zones érogènes du corps humain.
Archives du Projet AMF
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- Archives Psychiatriques : * Docteur en charge de l'évaluation psychiatrique du sujet : Docteur Jefferson Chakwas
- "Entrée N°1, 7 Novembre 1999":
Lecture de l'entretien... Une jeune femme brune, plutôt jolie, croise les jambes. Elle fixe l'objectif de la caméra une seconde, se replaçant sur sa chaise, comme si celle ci se révélait trop étroite. Une seconde s'écoule, puis les yeux azurs de la demoiselle bifurquent ailleurs, dans une direction hors champ. Elle est habillée de l'uniforme réglementaire des détenus, cette infâme tenue orange. La fatigue creuse ses traits pourtant fins et harmonieux. Après un court silence, elle finit par demander : C'est nécessaire de filmer ? J'ai pas droit à ce truc là... le secret professionnel ? - Désolé Liara - je peux vous appeler Liara ? - mais d'après le contrat que vous avez signé, toute information médicale doit être enregistrée pour le bien du projet. Ca comprend malheureusement les informations psychiatriques et psychologiques. Toutes nos séances seront enregistrées. Mais on peut cacher la caméra, si vous préférez. - Non, lâchez l'affaire... maintenant que je suis au courant, ça servirait à rien. - Bien. Je vais vous poser quelques questions, afin d'évaluer votre état mental. Tout d'abord, il est dit dans mon dossier que vous étiez prostituée, à New York. Vous aviez clairement choisis ce métier. C'est un fait assez étonnant, si l'on regarde les moyens dont disposaient votre mère. Avocate réputée, elle gagnait bien sa vie et vous a même inscrit à un établissement prestigieux, afin de poursuivre des études de médecine. Pourquoi ce choix de votre part ? - Me la faite pas, docteur... La jeune femme bouge sur sa chaise, décroisant ses jambes pour changer de fesse d'appui, avant de les recroiser. Vous avez probablement du deviner mon profil à mes antécédents. Mais je vais vous refaire le tableau, si ça vous amuse : Ma mère c'est une peau de vache archi-possessive. Elle pouvait pas supporter que j'ai des rêves propres. Ma réussite était la sienne, mais ma défaite était la mienne seulement. Quand j'avais des bonnes notes à l'école, c'était parce qu'on avait bien travaillé. Mais quand j'en avais des mauvaises, c'était uniquement ma faute. Inutile de vous dire que ma moyenne s'est pas améliorée, d'année en année. J'ai eu droit aux cours particuliers, au psy et toutes ces conneries pour faire remonter mon niveau. Finalement, ma gentille maman a décidé que je ferais médecine, puisque son père à elle l'avait empêché de suivre ces études, en la casant d'office dans sa superbe école de droit. Et vous savez quoi ? J'me suis tiré pour faire le truc le plus infâme à ses yeux : vendre mon cul au plus offrant. J'avais déjà fumé quelques joints avant, pour l'énerver un peu, mais ça a été un coup magistral. Imaginez la loose, pour une avocate réputée, d'avoir une fille qui fait le trottoir... - Donc, vous êtes devenue prostituée juste pour contrarier votre mère ? - Vous savez pas c'que c'est : elle décidait tout ce que je devais faire, quelles matières étaient sensées être mes préférées, quels garçons étaient mignons ou pas, quelles études valaient la peine d'être suivies et quel oxygène je devais respirer. Alors oui, à chaque fois que je devais faire un choix, au lieu de simplement obéir, ça la contrariait. Cette fille, c'était une sorte de parasite accroché à mon épaule, qui me suçait la moelle. Alors j'l'ai détachée en devenant plus crade - si vous voyez la métaphore - pour qu'elle s'intoxique. Après, j'étais livrée à moi même. Sans diplôme, avec déjà les deux pieds dans la rue et la dépendance à plusieurs drogues, je pouvais difficilement sortir du milieu. Je croisais plusieurs collègues de ma mère. Tous ces avocats very important prout prout, avec leurs airs de sainteté, à défendre la veuve et l'orphelin... ça les faisait baver d'envie, de pouvoir se taper une mini madame Lawson. Ca m'offrait un train de vie assez satisfaisant. En plus, avec mes contacts chez les pinguoins, j'ai réussi à me protéger des maquereaux. Sûr, j'avais pas une vie de rêve hein, c'était compliqué de trouver des p'tits copains, en l'occurrence, mais j'ai pas trop à me plaindre. - Je vois. Selon vous, comment en êtes vous arrivée à une condamnation à mort et qu'est ce que ça vous a fait ? - Ce que ça fait, d'être dans le couloir de la mort ? C'est pas drôle, je peux vous le dire. Vous savez, j'ai beau m'être pourrit la vie, j'ai jamais eu envie de mourir. Si j'avais voulu, j'me serais pendue, ou jetée de la fenêtre de mon appart', ou j'aurais laissé ce connard m'étrangler. Cette condamnation, c'était de la mascarade pure et simple : J'avais tué le fils d'un sénateur... Légitime défense... Cet enfoiré avait des penchants violents, le genre de fifils à papa, gaté pourrit, qui croit que tout lui revient, qui pense qu'il peut tout faire. Pendant qu'il me couvrait, il m'a traité de sale pute, de grosse chienne et plein de noms d'oiseaux, tout en me donnant quelques baffes. J'étais déjà tombée sur des clients énervés, qui ont besoin d'extérioriser leur rage, mais lui me foutait vraiment les jetons. Déjà, il me cognait trop fort, avec ses grosses mains, me pinçait méchamment. Je lui ai dis d'arrêter, il en a rien eu à foutre, il a continué et quand je lui ai gueulé dessus, ça lui a pas plu... il a commencé à m'étrangler. Moi, j'ai pris le premier truc qui m'est tombé sou la main et je lui ai frappé la tête. Commotion cérébrale, il est mort à l'hosto, ce con. - Mais, avec tous les avocats que vous connaissez, en plaidant la légitime défense, comment a-t-on décemment pu vous condamner à mort ? - Vous vivez dans quel monde, docteur ? J'ai tué le fils d'un sénateur. Papa l'avait mauvaise, il a faillit me tuer lui même, quand on s'est croisés au tribunal... j'ai sentis la haine dans ses yeux. Il a du graisser les pattes qu'il fallait pour me condamner comme ça l'arrangeait. En plus, vu la détermination du bonhomme à vouloir ma peau, aucun avocat m'ayant visité aurait prit le risque de me représenter. Ils aimaient mon cul, mais pas au point d'y risquer leur carrière et leur réputation : l'opposition pouvait facilement les discréditer en dévoilant nos relations. Surtout qu'à mes débuts, j'étais pas encore majeure. Manque de pot, j'ai vu défiler tous les meilleurs avocats dans mon plumard... - Vous avez l'air plutôt lucide, sur le déroulement des évènements et de votre vie. Pourquoi vous être laissée attraper par la police ? Pourquoi ne pas vous être débarrassée du corps ? - Vous croyez quoi ? J'étais paniquée : Y avait un type qui pissait le sang par la tête dans mon plumard, un type qui venait d'essayer de me tuer... Il était p'tetre pas mort sur le coup, mais le temps que je me remette du choc, c'était trop tard. J'ai appelé la police, ils ont appelé une ambulance, mais c'était trop tard... pour lui et pour moi. Et puis, vous savez, quand on est dans le couloir de la mort on pense beaucoup à ses propres erreurs, on décortique tout, on se dit que si on avait fait ça ou ça d'une autre façon, on s'rait p'tetre pas en train d'attendre l'injection léthale. - Bien, ce sera tout pour aujourd'hui. Beaucoup d'informations ont été brassées, je vais prendre le temps d'analyser tout ça, jusqu'à notre prochaine séance. Reposez vous bioen, mademoiselle Lawson et à la prochaine. Coupez la camér... [/i]...arrêt de lecture.[/i] Notes du Dr.Chakwas : Le sujet à l'air plutôt lucide sur les évènements de sa vie. C'est plutôt bon signe, mais il est encore trop tôt pour dire si son comportement auto-destructeur est bel et bien une relique du passé ou demeure encore présent.
- "Entrée N°2, 8 Novembre 1999":
Lecture en cours... La même jeune femme est présente, assise sur le même siège, dans la même pièce que lors de la première vidéo. Cette fois, cependant, sa tenue est très différente. Plutôt que l'habituelle tenue des détenus américains, la demoiselle porte un pull à col roulé noir, ainsi qu'un jean moulant. Ses pieds sont engoncés dans des jolies bottines à talons larges. La patiente parait radieuse, parfaitement reposée... pour un peu, ses lèvres fines esquisseraient presque un sourire. Presque, seulement. On devint l'étirement des muscles, mais la peau de son visage n'est qu'à peine affectée. La voix masculine se fait entendre, provenant du côté droit de l'écran, hors champ de la caméra : - Vous avez l'air plus en forme qu'hier. - Dites, ça fait partie de votre job d'enfoncer des portes ouvertes ? Evidemment que je suis plus en forme, hier soir j'ai rattrapé toutes les insomnies qu'on se fait dans le couloir de la mort, dans un vrai lit bien douillet. - Hum... non. J'essayais juste d'être aimable. - Ah... Merci quand même... J'ai pas vraiment l'habitude des gens aimables. - Oui, notre discutions d'hier m'a laissé penser quelque chose comme ça. Je vais devoir vous évaluer encore un peu. C'est une étape nécessaire, avant que l'on puisse avoir une véritable relation entre thérapeute et patiente. Hier vous me parliez de votre vie, de vos erreurs passées. Pourriez... - Je vais vous faire gagner du temps, doc' et vous mener directement aux conclusions de votre évaluation. Je sais pas, vous avez l'air de me prendre pour une demeurée... les putes sont pas stupides et c'est pas parce qu'elles font un métier réprouvé par notre sainte mère l'Eglise qu'elles perdent d'un coup leurs neurones. Bon, y a beaucoup de dope qui circule dans le milieu, c'est sûr, mais ça va faire plus de six mois qu'aucune aiguille n'est rentrée dans mon bras. J'en ai chié, au début, mais là ça va, je vous capte et je vois parfaitement où vous voulez en venir. - Très bien et où je veux en venir ? - Vous voulez savoir si mon comportement autodestructeur va mettre en danger le projet pour lequel j'ai signé. Je sais lire, docteur, j'ai signé en toute connaissance de cause : Je vais subir un certain nombre d'opérations chirurgicales expérimentales et potentiellement dangereuses pour ma santé, dans le cadre de recherches sur la possible création d'un second Captain America. Partant de là, ça m'parait plutôt logique de devoir évaluer si mon comportement à risque va poser problème : Si je prends pas soin de ma santé, de mon corps, je fais plus vraiment un cobaye adapté. C'est ce que vous êtes chargé d'évaluer, je présume, docteur. - Hum... C'est tout à fait exact, votre lucidité me surprend. - J'vous l'ai dit : Nous autres putes, on est pas plus stupides que vous autres psys... et nous aussi on a apprit à écouter les malheurs de nos clients. - Très bien, excusez moi si je vous ai paru désobligeant. - Non, c'est pas vous en particulier, mais c'est pénible de toujours être prise pour une débile, sous prétexte qu'on a la jupette au ras des fesses. - Et alors, vous me disiez que vous sauriez me donner directement les résultats de l'évaluation ? - Ouais. J'ai pas eu une vie exemplaire et j'ai été droguée, mais je suis pratiquement sevrée. Le SHIELD m'a offert une deuxième chance, une chance de vivre, d'échapper à une condamnation injuste et de faire autre chose que pute. Je suis pas assez bête pour me laisser crever quand on m'ouvre une porte de sortie. - Vous ne vouliez pas mourir et avez donc accepté l'offre du SHIELD, mais ça ne remet pas en cause le danger que vous pourriez représenter pour vous même et, donc, pour le projet. Lors de notre précédente séance, vous m'avez clairement dit être tombée dans la prostitution et la drogue juste par volonté de contrarier votre mère, que vous jugiez trop directive, voire même tyrannique. Le contrat que vous avez signé avec mes employeurs est, de bien des manières, plus directif encore : Vous devez nous laisser user de votre corps pour des expériences médicales et chirurgicales, n'avait pas le droit de sortir du bâtiment sans autorisation et devrez toujours y revenir. Il vous est interdit de prendre de l'alcool, des médicaments et toute forme de drogue, devrez participer à des séances de test de vos capacités, des séances d'évaluation psychiatriques et le tout sous l'oeil attentif de caméras de surveillance. Toutes ces obligations et ces interdits sont, en définitive, pires que l'autorité que vous imposait votre mère. Pourquoi ne devrions nous pas craindre une révolte de votre part ? Ah ouais, vu comme ça... La jeune femme marque un temps d'arrêt, son regard se perdant dans le vague. Elle décroise puis recroise les jambes, prenant une profonde inspiration. Ce que vous dites est vrai, doc', mais il y a plusieurs points à savoir. Ma mère ne m'a jamais demandé mon avis... là, c'est un contrat que j'ai signé en connaissance de cause. C'est sûr, j'avais pas envie de mourir, mais j'aurais quand même pu refuser. C'est un choix que j'ai fais. Et puis bon, prostituée et sans diplôme, même en oubliant la décision du tribunal, j'aurais pas pu aller bien loin. Là, non seulement ce contrat me sauve la vie, mais il lave mon ardoise, m'offre du temps et les ressources nécessaires à l'obtention de n'importe quel diplôme et m'offre même, en cas de réussite du projet, la possibilité d'acquérir un poste permanent au sein du SHIELD. Avouez quand même que c'est pas dégueu comme proposition. Après, oui, j'vais servir de cobaye humain, avec tout ce que ça implique... mais ce serait stupide de balancer tout ça aux orties par pure esprit de révolte. Y en a bien qui acceptent de tester des produits pharmaceutiques pour une poignée de billets. - Bien, votre lucidité et votre optimisme font plaisir à voir. Je crois qu'on peut s'arrêter là pour aujourd'hui. Arrêt de lecture. Notes du docteur Chakwas : Le sujet semble parfaitement lucide quand à sa situation et ne présente aucun signe de rébellion ni aucun symptôme de répétition de ses comportements passés. L'explication logique que la patiente a elle même avancée étant que sa situation actuelle est différente de celle qui l'a poussé à adopter ses comportements autodestructeur. Le projet est, à priori, en bonne voie, mais il sera intéressant de la ré-évaluer après les premières opérations.
Données corrompues... Données corrompues... Données effacées... ... ... Effacée par... ... ... ...Erreur, requête non valide...
- "Entrée N°117, 19 Ma... / xx":
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- "Entrée N°453, 18 Juin 2002":
Lecture en cours... Liara est assise en tailleur, par terre. La chaise qui lui sert habituellement tient en équilibre, au bout de son doigt. De toute évidence, la demoiselle ne met aucun effort à effectuer ce tour de passe passe, l'objet ne semblant pas peser plus de quelques grammes pour elle. Tout autour, un tas de petits objets tel que des stylos, des carnets, une tasse à café, un morceau de sucre et même le café lui même - sous forme d'une boule brune et ondulante - volent tout autour d'elle, gravitant tel des petits satellites autour d'une planète. La voix du thérapeuthe, lui même toujours hors champ de la caméra, résonne alors. A son timbre, on comprend tout de suite qu'il est tout à fait à l'aise, pas impressionné pour deux sous par la petite démonstration de sa patiente : - Bonjours, Liara, comment allez vous aujourd'hui ? - Ca va bien merci. Et vous, Doc' ? - De même. Je suis ravi de voir que vous vous faites bien à votre nouvelle vie. - Ca va faire trois ans, maintenant, Doc'. J'ai eu le temps de m'habituer. Et puis vous m'avez suivit tout du long, vous devriez savoir ce que j'en pense, non ? - Bien sûr, mais on pourrait quand même se poser légitimement la question. Il y a du changement dans l'entreprise assez régulièrement et le nouveau personnel en charge de ce dossier ne visionnera que nos séances les plus récentes. Vous entendre parler des progrès que vous avez fait en Jiu Jitsu ou du superbe carton au tir sur cible ne les intéresse pas vraiment, comparé à votre point de vue sur votre situation. Il faut bien que je ramène cette problématique de temps en temps, comme une piqure de rappel. - Pfff... Et je dois dire quoi alors ? - Et bien, dites moi comment vous vous sentez, par rapport au projet, par rapport à votre situation. Vous vivez toujours dans un petit loft situé entre les murs de l'entreprise, sous vidéo surveillance. Vous subissez régulièrement des batteries de tests, devez vous soumettre à des entrainements militaires... Tout le monde ne pourrait pas le supporter.
Il y eut un silence, de quelques secondes. La jolie brune sembla se perdre un instant dans ses pensées. Tournant la tête, elle souffla sur la sphère brune et fumante, la déformant et changeant sa trajectoire. Après s'être saisie de la tasse, elle la captura et, comme par enchantement, ce truc volant redevint café, au fond de son récipiant. L'apportant à ses lèvres, Liara en sirota une gorgée.
- Disons... que je me suis habituée. Au début, ça a été assez difficile, je dois admettre. Les opérations chirurgicales m'ont assez fatiguée, je me rappelle. Mais après ça, les tests ne se sont pas révélés concluants, les implants ne faisaient pas ce pourquoi on me les avait implantés. Il a fallut encore plein de tests, plein d'analyses. Je dois avouer que ça, couplé à la surveillance constante, m'a assez déprimé. Vous l'avez remarqué d'ailleurs, pendant nos séances. Je crois que sans vous, Doc', j'aurais craqué. Mais finalement, je me suis habituée. Quand ils se sont rendu comptes qu'ils ne pourraient pas reproduire ce que j'étais devenue - par accident - ils ont prit le parti de m'exploiter, en faisant de moi un agent du SHIELD. Depuis, j'ai des cours de combat militaires et de séances d'entrainement à l'utilisation des implants. Ces cours et ces séances font passer le temps, ça me donne quelque chose sur quoi me concentrer. Et puis les tests maintenant sont plus pointus et plus ciblés qu'avant... Ils savent quoi chercher et quoi analyser, c'est beaucoup plus supportable. - Je vois. Et le fait que vous soyez obligée de résider au sein du SHIELD, que vous n'ayez pas le droit de partir, ça n'est pas trop oppressant ? - Non. On s'habitue à tout, Doc', avant d'être ici, je faisais le trottoir et j'ouvrais les cuisses pour ceux qui allongeaient la monnaie. Je m'y étais habituée aussi. Aujourd'hui, je crois que ça m'écoeurerait. C'est sûr, comme le reste, j'ai eu du mal au début, mais avec le temps... et puis maintenant, nos patrons me font confiance, j'ai le droit d'aller en ville, j'ai droit à des vacances... je ne suis pas totalement prisonnière. - Parfait, je pense que ça devrait aller pour cette fois. On reprend nos petites habitudes ? Parlez moi un peu de votre jour......arrêt de lecture.
Recherche : Projet Initiative... ... ... ... ... ...Recherche en cours... ... ... ... ... ... ... ... ... Recherche terminée... Dossiers trouvés : 42...
- "Entrée N°2492, 17 Mars 2008":
Psychiatre en charge projet : Docteur Udina Lecture en cours... La jeune femme est assise sur sa chaise habituelle, ses jambes moulées dans un jean croisées, tandis qu'elle joue avec un élastique. Tout semble calme et elle a l'air d'attendre, tandis que la caméra film. Puis, le bruit d'une porte qui s'ouvre, puis se ferme. La demoiselle lève les yeux de son élastique, sourire aux lèvres. Mais sa mine enjouée s'assombrit brusquement, laissant place à de la stupeur, puis de la méfiance.
- Qui êtes vous ? Où est le Docteur Chakwas ? Des bruits de pas résonnent, puis le grincement des pieds d'un meuble sur le carrelage froid. - Le Docteur Chakwas a été affecté à un autre poste. Je suis le docteur Charles Udina, je serais votre thérapeuthe à partir de maintenant. - Il a été muté ? C'est quoi ce délire ? On l'a envoyé où ? - Désolé, je ne suis pas autorisé à répondre à cette question. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a beaucoup de changements au sein du SHIELD en ce moment et que monsieur Chakwas fait partie de ces changements. Nous n'avons plus le même patrons et certains projets ont été modifiés pour s'adapter à l'actualité. Il y a on long silence. La mine de Liara est sombre, austère. De toute évidence, elle n'est pas contente du tout. Le docteur Udina, pour sa part, poursuit, de sa voix calme et sereine : Je suis désolée de devoir annoncer cela aussi brutalement, croyez le, d'autant plus que je dois vous poser quelques questions. - Faites. Répond sèchement la charmante donzelle. - J'imagine que vous avez entendu parler de la nouvelle loi qui est passée, concernant les Super Humains. J'aimerais savoir ce que vous en pensez. - C'est de la connerie. - Vous... pourriez être plus claire ? - C'est de la merde en boite, je vois pas comment je pourrais être plus claire ! Des surhommes se battent et ça provoque une catastrophe. C'est sûr, c'est dramatique... Que le gouvernement décide de faire recenser les gens avec des pouvoirs, pourquoi pas, même si c'est un peu une atteinte à la vie privée. On ne recense pas les noirs ou les blancs, sous prétexte qu'ils sont noirs ou blancs, mais c'est sur que là, il s'agit d'un risque pour la société. Par contre, ce que je trouve inadmissible, c'est que ces mêmes personnes soient obligées de se mettre au service du gouvernement ! C'est de l'esclavage légal ! - Vous le pensez vraiment ? Vous ne trouvez pas que c'est exagéré de dire ça ? - Non, j'exagère pas. Y a pas mal de gens qui sont nés avec des super pouvoirs, ils l'ont pas choisis et ils devraient se soumettre à des lois abusives à cause de leur naissance ou d'un accident ? C'est de la connerie fasciste ! Des entreprises vendent des armes, qui servent à tuer, qui n'ont AUCUN autre rôle que tuer et ça pose aucun problème au gouvernement. Ils nous pondent pas de loi comme quoi tout possesseur d'une arme doit se mettre au service du gouvernement. Les Islamistes ont fait péter des bombes, tué des tas de gens, pourtant on a pas décrété que tout musulman devait se recenser et se mettre au service du gouvernement, sous peine de finir en taule. Vous me suivez monsieur Udina ? Cette loi, c'est une loi fasciste, oppressive et qui ne va mener à rien d'autre qu'une guerre civile. Et une guerre civile menée par des gens dôtés de super pouvoirs, ça va pas être joli à voir, vous pouvez me croire... - Je vois. Les rapports du docteur Chakwas indiquaient que vous étiez très lucide sur tout ce qui vous entourait, c'est dommage que vous ne souteniez pas ce projet de loi... Le projet AMF a été intégré au Projet Initiative, du SHIELD. C'est un projet qui consiste à utiliser les super humains enregistrés pour arrêter ceux qui refusent de ce soumettre à la loi et... - Alors on est là... La guerre civile a déjà commencé. - Vous m'entendez, mademoiselle Lawson ? - Je vous entend et vous pouvez aller vous faire foutre, vous et vos patrons, monsieur Udina. Le Projet AMF est terminé depuis longtemps et je suis agent du SHIELD maintenant. Je peux très bien démissionner et aller voir ailleurs. - Malheureusement, je crains que non. En tant que femme disposant de pouvoirs surhumains, vous êtes sous le coup de cette nouvelle loi. Vous êtes déjà recensée, bien sûr, mais vous devez aussi rester au service du gouvernement. En tant que tel et en tant qu'ex agent du SHIELD, vous devenez membre à part entière de l'initiative. - Je crois que je ne vous aime pas, monsieur Udina......arrêt de Lecture. Notes du docteur Udina : Le sujet a évidemment très mal supporté le changement de thérapeute. Son avis sur le projet Initiative est très négatif, je suggère de prendre des mesures spéciales permettant sa neutralisation, afin d'éviter qu'elle ne se rebelle contre nous.
... ... ... Fermeture des archives. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Message interne. De : Henry Peter Gyrich. A : Responsable du Projet AMF, nom de code : Homme Trouble
L'obéissance du Prototype AMF est compromise. Afin de parer à toute tentative de rebellion, veuillez installer au plus tôt les protocoles de neutralisation. Je veux un rapport de l'opération dès que les implants de neutralisation auront été installés.
Liara Lawson est née à Las Vegas, d'une mère avocate et d'un père inconnu. Elle a eu une enfance difficile, non pas à cause de son école, de son quartier ou de ses professeurs, mais bel et bien à cause de sa mère qui était extrêmement directive. Dans les faits, sa mère vivait par procuration la vie qu'elle aurait rêvé pour elle même, au travers de son enfant. Liara ne le supportant pas, elle a tourné très vite mal tourné, en tombant dans la drogue et la prostitution, dès ses 17 ans, afin de faire du mal à sa génitrice. Sa vie de prostituée n'a pas été très longue, mais mouvementée. Sa clientèle était huppée et constituée en grande partie de collègues de sa maman, lui assurant une certaine impunité juridique. Mais, très vite, le milieu s'est retourné contre elle, lorsqu'elle tua le fils d'un sénateur. C'était le 16 Juillet 1999. Même s'il s'agissait de légitime défense, la haine de l'homme politique, ainsi que ses relations et moyens financiers, lui valurent la condamnation à mort, totalement abusive. C'est dans le couloir de la mort qu'elle a été contacté par le SHIELD, 6 mois plus tard, qui, cherchant à trouver un moyen de créer d'autres Captains Americas, afin de signer un contrat stipulant qu'elle acceptait de servir de cobaye, en échange de la grâce présidentielle et de la remise à neuf de son casier judiciaire. Même si le projet ne tourna pas exactement comme les scientifiques en du SHIELD l'avaient espéré, ses capacités lui valurent un poste permanant en tant qu'agent du SHIELD. Au lancement du Projet Initiative, Henry Peter Gyrich a reprit le projet à son compte, remplaçant la majorité du personnel en place par des hommes et des femmes lui étant totalement fidèle. Liara ne supporta pas bien ce changement, pas plus que la loi obligeant le recensement des super humains et encore moins qu'on l'intègre aux force de lutte contre les rebelles. Suite à sa révolte affichée, il fut décidé de lui greffer des implants cardiaques permettant de la localiser et de la neutraliser en cas de besoin. Elle opère aujourd'hui en tant qu'agent de l'Initiative.
To be Marvel or not to be, that's the question ;
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CETTE PARTIE NE CONCERNE QUE LES PERSONNAGES PRÉDÉFINIS APPARTENANT A L'UNIVERS MARVEL ! Veuillez s'il vous plaît faire à la suite un RP de 25 lignes minimum en mettant en scène votre personnage dans la situation de votre choix (tout en restant crédible). Les personnages Marvel jouant un rôle important, appliquez-vous, c'est en grande partie sur votre niveau que se décidera votre acceptation, ou votre refus si jamais vous n'êtes pas jugé à la hauteur de la tâche.
Ecrire ICI.
Et l'homo sapiens derrière l'écran ? ;
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— célébrité prise ; Natalie Portman — prénom ou pseudo ; N/A — présence sur 7 sur le forum ; 5 ET D'MI ! — personnage inventé, prédéfini, marvel ; Inventé. — doublon ; N/A. — comment as-tu connu Terra 616 ? ; J'ai été inscrite sur la précédente version de ce forum, mais en suis partie à cause du noyau dur de joueurs, à l'époque très élitiste et autocentré (Même sans s'exprimer de manière grossière ou ordurière il fallait faire profile bas et on ne pouvait pas non plus considérer que les stars du moment ne méritaient pas leur adulation, sous peine d'être soi-même quelqu'un de profondément rabat-joie, voire même chiant ou stupide). — as-tu lu le règlement ? Validé par Galaa
Dernière édition par Liara Lawson le Lun 28 Mar - 8:43, édité 9 fois |
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