Par dessus les cyprès le soleil lance ses premiers rayons de la journée.
Joueur, des ombres chinoises se dessinent dans le jardin.
Inquisiteur, il se glisse entre les rideaux pour commencer à réveiller la meute des étudiants de l’institut.


Au même moment, une forme essaye de s’extirper de son lit malgré de moelleux bras protecteurs essayant de l’en dissuader. Courageusement, l’ombre atteint la salle de bain, et commence petit à petit à reprendre forme humaine, sous l’effet de l’eau et de tissus adaptés. Paisible moment qui n’est que perturbé par une Lincoln au vitres teintés remontant l’allée. Elle se range devant le manoir des professeurs et sans attendre le chauffeur en sort pour ouvrir la porte à Emma.


Le véhicule prend peu à peu de la vitesse laissant l’institut qui se réveil et deux sentinelles immobiles devant l’entrée de l’institut, avant de prendre la direction de New-York.
Tout en admirant le paysage une affamée pensive prend son petit déjeuner confortablement installée, à l’arrière de la berline.

Ce petit meeting à été plus long que prévu à organiser, se laisser des petits messages chez une jeune adolescente quelle idée novatrice !
Trouver une solution plus simple pour rencontrer la “résistance” pourrait être une bonne idée surtout sur le long terme.


La limousine perd un peu de temps dans la circulation de la grande pomme qui se réveille, mais à cette heure Manhattan est encore facilement accessible. Avec aisance malgré sa taille elle se faufile jusqu’au cœur de la presque ile et s’engouffre dans un parking souterrain.
Je fais disparaître le dernier Donuts rescapé et les dernières gouttes de café avant de me lancer dans la ruche de bureau New-yorkais de Frost International.

-Deux heures plus tard,

Je laisse Jane expédier le travail habituel après avoir jeté un coup d’œil sur la plupart des dossiers. Je passe par la porte de derrière, après m’être changée. Inutile de lui dire qu’elle devra une nouvelle fois me couvrir.
Quelque dizaines de minutes plus tard, grâce à la magie d’un couloir très pratique relié au métro une jeune New yorkaise, Borsalino et lunettes de Soleil visés sur la tête prend le métro en direction de long-island.
Prenant un soin particulier pour que personne ne fasse attention à moi, j’attends d’arriver enfin à destination. Les différents quartiers défilent, comme dans un zoo les prédateurs et les herbivores changent de formes en fonction du biotope. Les grands chasseurs de chiffre en costume, laissent la place aux trafiquants de poudres colorés.
La rame se vide peu à peu, et la faune locale commence à redevenir fréquentable à mesure que le Bronx s’éloigne. Les quartiers résidentiels remplacent les insolents gratte-ciel, et les quartiers délabrés.  Au loin, la mer remplace l’Hudson. La rame est presque vide dans quelques stations je vais arriver au terminus de la ligne.

Ma station arrive enfin, sac de toile à l’épaule, je prends le chemin d’un petit terrain vague en bordure de la plage. Un petit terrain isolée mais pas trop spécialement choisi par Mme Mayers. Le coin à été aménagé pour le pic-nic. Relativement à l’abri de la vue mais pas trop isolé, une poignée de tables et de bancs.
Je nettoie un banc, histoire de ne pas changer ma robe blanche je pause mon sac de toile sur la table, j’en sors 2 gadgets électronique que je pause en évidence sur la table et un dossier que je commence à étudier.
 Nous ne devrions pas être nombreux, mais j’espère ne pas passer ma journée seule.